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Dans la peau de l'info. Ce qu'il faut savoir d'Elon Musk

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.

Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Elon Musk, à la fin du mois d'août 2022. (CARINA JOHANSEN / NTB)

On le qualifie de visionnaire imprévisible, fantasque et libertarien. Le patron de Tesla, SpaceX ou Twitter Elon Musk, qui était encore récemment l'homme le plus riche du monde, est jugé pour "fraude" à partir de jeudi 17 janvier à San Francisco. Tout remonte à un tweet écrit à l'été 2018 : Elon Musk y affirme alors avoir les financements nécessaires pour sortir de la bourse le constructeur de véhicules électriques Tesla.

Le multimilliardaire est alors accusé par un groupe d’actionnaires d’avoir artificiellement manipulé le cours de l’entreprise et se retrouve obligé de faire valider tous ses tweets concernant l'entreprise par des juristes. Depuis, l'homme a racheté le réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars, officiellement pour "aider l'humanité". Une mainmise qui n'est pas passée chez les utilisateurs qui ont massivement voté pour le destituer de son poste de "Chief Tweet", lors d'un sondage qu'il avait lui-même lancé. Elon Musk s'est engagé à respecter leur décision, mais assure toujours que personne ne veut prendre sa place. 

La conquête de Mars

Il est très récemment entré au Guinness des records pour la plus grande perte de fortune personnelle de l'histoire, avec 181 milliards de dollars envolés en un peu plus d'un an avec la chute du cours de Tesla, au point de se faire piquer la place d’homme le plus riche du monde par le tout sauf fantasque patron de LVMH, le français Bernard Arnault.

Pas question pourtant de freiner ses projets. Elon Musk souhaite conquérir la planète Mars à l'aide de sa fusée Starship, la plus puissante de l'histoire de l'humanité, dont il ne cesse de repousser le premier vol d'essai. Il l'assure, le lancement des tous premiers implants connectés de sa startup Neuralink sera effectué d'ici six mois dans les cerveaux humains. L'entreprise se retrouve par ailleurs visée par une enquête pour maltraitance animale. 

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