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Dans la peau de l'info. Ce que l'on sait des vœux d'Emmanuel Macron au secteur de la Santé

Tous les matins, Marie Dupin se glisse dans la peau d'une personnalité, d'un événement, d'un lieu ou d'un fait au cœur de l'actualité.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un médecin au chevet d'un malade du Covid-19 à l'hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 4 juillet 2022. (ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / AFP)

Le blues d’une blouse blanche. Vendredi 6 janvier, Emmanuel Macron se déplace au Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes (Essonne) pour ses vœux aux acteurs la santé. Une première pour le président de la République qui devrait annoncer des mesures pour réformer un secteur en crise. L’occasion de se glisser ce matin dans la peau d’une blouse blanche.

Car, souvenez-vous, c’était il y a à peine trois ans, chaque soir à 20h, les Français applaudissaient à leur fenêtre pour les remercier d’être au chevet des malades, tels des soldats vaillants d’une nouvelle guerre. Et nous en étions convaincus : désormais, la santé serait au cœur des priorités. Sauf que trois ans plus tard, la guerre contre le Covid continue, mais aussi la grippe et la bronchiolite et les autres petits et gros bobos du quotidien des urgences... Et des blouses blanches lessivées, rincées, blasées. Résultat : une grève illimitée dans les hôpitaux à partir de mardi prochain, les libéraux dans la rue.... Bref, des soignants au bord de la crise de nerfs.

Et c'est donc dans ce contexte qu'Emmanuel Macron prend la parole, avec la promesse d'annonces de mesures très concrètes pour réformer notre système de santé, alors que les situations ubuesques se multiplient. La mairie de Nevers, par exemple, a été obligée de faire venir ses soignants de Dijon en jet privé, car c'était moins cher que d'avoir à payer ces médecins intérimaires payés de 1 500 à 3 000 euros par jour. Car il faut bien trouver des solutions au casse-tête des plannings et au manque de personnel. 10 à 15% de postes sont vacants en permanence pour les infirmiers, 30% pour les médecins hospitaliers... 

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