J - 500 : doubler le nombre de médailles d'or aux jeux paralympiques
Chaque semaine, Théo Curin, vice-champion du monde de para natation nous fait entrer dans les coulisses de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Une échéance capitale pour les athlètes de l'équipe de France paralympique, et pour le comité paralympique et sportif français.
Le cap du J – 500 avant les Jeux paralympiques qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre 2024, est un marqueur important pour le directeur sportif du CPSF, Jean Minier.
"C'est très symbolique car on vit une grande première, et on est sur un rétro-planning un peu original, d'une édition qui va se passer en France, avec une équipe de France qui sera beaucoup plus nombreuse que d'habitude, et avec un certain nombre de dossiers à mener, qui sont tout à fait inhabituels pour nous, dans la préparation de Jeux paralympiques. J – 500, avant une édition très attendue et à la fois assez imprévisible pour nous, parce que les 22 sports au programme verront des équipes de France engagées. Et ça ne s'est jamais fait dans l'histoire des Jeux paralympiques.
On va devoir présenter, à Paris, une délégation deux fois plus nombreuse qu'à Tokyo, avec des athlètes très expérimentés, et des athlètes pour lesquels ces jeux seront les premiers. En termes d'accompagnement, forcément, c'est tout à fait particulier. Sur nos prévisions aujourd'hui, nos projections aujourd'hui, on serait autour de 300 athlètes maximum, sachant qu'on était à peine 150 à Tokyo."
L'objectif est de dépasser le bilan des Jeux de Tokyo où la France avait terminé 14e au classement des médailles avec 54 médailles, 11 en or, 15 en argent et 28 en bronze, soit deux fois plus qu'à Rio, en 2016.
"C'est tout l'objet du travail mené aujourd'hui par l'Agence nationale du sport, qui vient soutenir des projets de performance des fédérations pour pouvoir essayer de préparer au mieux cette échéance de Paris 2024."
"L'objectif de la France est de faire un saut qualitatif, quand il fut quantitatif, entre Rio et Tokyo. Là, il s'agit de doubler le nombre de médailles d'or pour pouvoir envisager d'être dans le top 10. C'est, à ce stade, tout à fait envisageable."
Jean Minier, directeur sportif du CPSFà franceinfo
Les sites emblématiques des Jeux paralympiques de Paris seront les mêmes que pour les valides
Les principales adaptations vont concerner les transports.
"Les plateformes d'accès aux bus, adaptés aux personnes en fauteuil roulant, vont être des zones clés de ces jeux. Là, on a vraiment un gros sujet. Après, bien sûr, la cérémonie d'ouverture, qui va se passer aussi hors les murs du Stade de France, sera très importante. Donc, c'est une forme d'adaptation, puisque ça ne se passera pas sur la Seine, et c'est une innovation majeure. (NDLR : ils se dérouleront en plein cœur de Paris, et plus précisément entre les Champs-Elysées et la Place de la Concorde).
Moi, j'espère que dans les stades des Jeux paralympiques 2024, il y aura déjà beaucoup de spectateurs et de spectatrices, ajoute Jean Minier. C'est un défi, parce qu'en France quand on organise une manifestation paralympique, on n'a pas toujours un public nombreux. Donc il y a déjà un défi de remplir les stades. Et le deuxième défi, c'est de remplir les stades avec un public informé, un public qui vient voir des sportifs, et des sportifs qu'il connaît et des sports qu'il connaît."
La campagne de recrutement des bénévoles pour les Jeux de Paris 2024 a débuté. 45.000 volontaires sont attendus. Environ un tiers seront dédiés aux Jeux paralympiques. Le comité d'organisation des Jeux a une attention toute particulière afin d'intégrer un maximum de bénévoles, en situation de handicap.
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