Cet article date de plus d'un an.

L'escrimeur Enzo Lefort espère un "pic de forme" pour les Jeux de Paris 2024

Enzo Lefort est déjà champion olympique par équipe, double champion du monde individuel, champion du monde par équipe et quatre fois champion d'Europe par équipe. La France compte sur lui pour de nouvelles médailles aux Jeux de Paris 2024.
Article rédigé par Théo Curin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'escrimeur, champion olympique par équipes à Tokyo, lors de la réception des athlètes à l'Elysée, en septembre 2021. (ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Comme chaque dimanche, Théo Curin, vice-champion du monde de para-natation, nous fait entrer dans les coulisses des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Cette semaine, rencontre avec l'un des cadres de l'équipe de France d'escrime, Enzo Lefort. Il a été plusieurs fois champion du monde, champion d'Europe, et il a été champion olympique par équipes à Tokyo.

Depuis 2010, Enzo s'entraine à l'Insep à Vincennes, presque sa deuxième maison. Il a déjà derrière lui une longue carrière, avec de nombreux titres, mais attend les Jeux de Paris avec impatience : "Je me rends compte tous les jours de la chance que j'ai de faire partie de cette génération qui peut avoir la chance de concourir aux JO à la maison ! C'est la chance d'une vie. Les étoiles sont alignées. C'est hyper symbolique."

Une préparation olympique c'est un marathon

Enzo Lefort admet qu'il n'a pas préparé la Coupe du monde de fleuret à Coubertin de la même manière que d'autres compétition loin de chez lui. Il s'y est nourri de l'énergie du public, en s'enfermant un peu moins dans sa bulle de concentration. Peut-être en sera-t-il de même pour les Jeux ? Il est convaincu en tous cas que combattre à Paris peut donner lieu à une incroyable magie pour réaliser de belles performances.

L'escrimeur a donc hâte de vivre les Jeux de Paris, mais ne se précipite pas dans sa préparation. "Si j'arrive à atteindre mes objectifs à court et moyen terme sur d'autres compétitions, explique Enzo Lefort, je pourrai rester performant à long terme, donc pour les Jeux dans près d'un an et demi, avec je l'espère un pic de forme. J'ai appris qu'une préparation olympique c'est davantage un marathon qu'un sprint. Je reste prudent, le surentrainement est l'ennemi numéro un."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.