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La para-cycliste Marie Patouillet, championne du monde sur route

Chaque semaine, nous visitons les futurs lieux des Jeux de Paris 2024, où nous rencontrons des athlètes qui espèrent y décrocher une médaille. Ici, la para-cycliste Marie Patouillet.
Article rédigé par Théo Curin, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Théo Curin est allé à la rencontre de Marie Patouillet, championne du monde de para-cyclisme sur route, lors de la soirée des Champions à l'Insep. (FABRICE RIGOBERT / FRANCEINFO)

Le vice-champion du monde de para-natation Théo Curin dialogue pour nous avec des championnes et des champions qui nous ferons vibrer aux Jeux de Paris 2024. Cette semaine, il rencontre la para-cycliste Marie Patouillet, championne du monde sur route, médaillée de bronze à Tokyo. Elle fait partie des athlètes distingués récemment, lors de la soirée des Champions, à l'Insep.

"L'Insep est le lieu qui m'a accueillie quand je suis entrée dans le haut niveau, explique Marie Patouillet. C'est un lieu à la fois magique, mythique et hyper inspirant. Je me régale tous les jours, même lors des séances où je souffre un peu plus." 

Derniers Jeux, meilleure performance ?

Si les Jeux de Paris 2024 lui paraissent encore un peu lointains, car il y a d'abord les phases de qualification à passer, Marie s'entraîne à fond. Séance de musculation le matin, après-midi sur le vélo et longues sorties durant lesquelles elle "borne" comme elle dit : elle roule... "Ce seront mes derniers Jeux, confie la championne. Je compte bien en profiter pour aller chercher ma meilleure performance de tous les temps !"

Pour les épreuves parisiennes, elle sera à la fois sur la piste, au début des Jeux, avec des courses plutôt courtes. Après quelques jours de répit, elle fera la course en ligne pour tenter de décrocher une médaille : "Une victoire après un beau sprint, ce serait pas mal." Marie Patouillet espère que le paralympisme gagnera encore en visibilité en 2024. Jusqu'aux Jeux, elle met sa carrière de médecin au ralenti, en maintenant une seule consultation par semaine. 

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