Marie Wattel veut croire en ses chances pour monter sur la plus haute marche du podium olympique, à Paris : "C'est un challenge où tout est possible"

Chaque semaine, Théo Curin embarque dans son taxi des championnes et des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyage ici, en compagnie de la vice-championne du monde de natation, Marie Wattel.
Article rédigé par Fabrice Rigobert, Théo Curin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La vice-championne du monde de natation, Marie Wattel, s'est confiée à Théo Curin sur ses ambitions pour les Jeux de Paris : elle n'est pas favorite mais croit en ses chances pour une médaille d'or. (ANNE BAYARD)

Demain les Jeux est un rendez-vous en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens ! Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi et embarque dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Cette semaine, nous voyageons en compagnie de la nageuse Marie Wattel.

franceinfo : Votre invité, Théo, est l'une des athlètes de l'équipe de France de natation, et elle a un palmarès bien rempli ?

Théo Curin : La lilloise Marie Wattel, 26 ans, a accepté de me livrer quelques confidences en vue des Jeux de Paris. Après ses premiers plongeons à l'Île Maurice, où elle a vécu trois ans, elle s'est inscrite à l'âge de 7 ans dans son premier club à Annecy, avant de rejoindre Nice aux côtés de Camille Muffat et Charlotte Bonnet.

Elle a été sélectionnée en équipe de France à seulement 15 ans, et elle rend hommage à son préparateur mental : "Il m'a beaucoup apporté. Je n'étais pas parfaite en tant qu'athlète, je craquais souvent sous la pression, dans les moments importants en équipe de France. C'était trop d'enjeux pour moi, trop de stress. Ce trop-plein d'émotions, je ne savais pas le gérer, mais une fois que j'ai réussi à le transformer en quelque chose de positif, c'est devenu une force."

Comme quoi, on peut avoir un mental fragile, et devenir une grande championne ?

C'est le moins qu'on puisse dire, parce que Marie a ensuite enchaîné les résultats : championne d'Europe sur 100 mètres papillon – la distance et la nage la plus compliquée aux yeux de beaucoup de nageurs – et médaille d'argent aux championnats du monde en 2022.

Ce titre reste son plus beau souvenir : "Quand je suis devenue vice-championne du monde sur 100 mètres papillon, c'était ma première médaille mondiale. J'ai ressenti une grande fierté et, quelque part, un soulagement de me dire que le travail paye, et qu'il faut juste s'accrocher un petit peu plus que les autres."

Marie Wattel s'entraîne maintenant à Marseille ?

Oui, après avoir passé du temps en Angleterre. Les Jeux de Paris 2024 seront ses troisièmes, après Rio et Tokyo. Son ambition est, cette fois, très haute : "J'essaye de me dire que j'ai envie d'être championne olympique. Je crois vraiment en mon potentiel. Je ne suis pas la favorite, mais j'ai quand même envie de croire en moi. C'est un gros challenge où tout est possible."

A-t-elle des chances d'être sur le podium ?

J'ose espérer la voir sur le podium parce qu'elle a connu tellement de hauts et de bas que Marie Wattel saura parfaitement aborder cette dernière ligne droite. C'est un énorme avantage d'avoir déjà participé à des Jeux olympiques : la première fois, on peut être très impressionné par les infrastructures, les journalistes, le nombre d'athlètes. Elle a déjà connu ça plusieurs fois.

Et puis elle compte quand même 11 médailles internationales (individuelles et par équipe). Elle est une véritable référence au sein des clubs de natation. Je pense qu'elle va mieux réagir à la pression que beaucoup d'athlètes.

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