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Tony Estanguet dans le taxi de Théo Curin

Cette saison, Théo Curin embarque dans son taxi des champions liés aux Jeux de Paris 2024. Pour la première, le président du Comité d'organisation des Jeux, Tony Estanguet.
Article rédigé par Théo Curin, Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, a embarqué à bord du taxi de Théo Curin, dans l'émission "Aux Jeux Citoyens !" sur France 3. (FRANCE 3)

Demain les Jeux repart pour une nouvelle saison en partenariat avec France 3, dans le cadre de l'émission Aux Jeux, citoyens !, où le vice-champion du monde de paranatation devient Théo le Taxi. Il embarque ainsi dans sa voiture une personnalité ou un champion, en lien avec les Jeux de Paris 2024. Premier invité : Tony Estanguet, le président du Comité d'Organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Une expérience que Théo Curin raconte à Fabrice Rigobert.

franceinfo : Quoi de plus légitime que de commencer par le pilote des Jeux olympiques et paralympiques ?

Théo Curin : Quelle chance d'avoir Tony dans ce taxi. On a pu échanger longuement tous les deux. On a pu apprendre à le connaître, à lui poser plein de questions et c'était vraiment génial. Je lui ai par exemple demandé, avec le recul, ce qu'il dirait au petit Tony de sept huit ans, en connaissant aujourd'hui son parcours si inspirant. Voici sa réponse : 

"Accroche-toi ! Parce qu'il va s'en passer. Déjà, d'avoir vécu cette vie d'athlète de haut niveau, d'avoir fait les jeux quatre fois, d'avoir été médaillé. C'était magique. Et après ? Arrête ta carrière d'athlète. Ça faisait 20 ans que j'étais à fond dans le sport de haut niveau et finalement, le rêve continue pour moi parce qu'aujourd'hui, on va organiser les Jeux olympiques et paralympiques en France et ça va être magique."

Vous êtes aussi revenu, Théo, dans cet échange sur sa rivalité avec un certain Michal Martikan ?

Oui, son grand adversaire, celui qui lui a fait faire longtemps des cauchemars. Tony m'a expliqué que, sans rivalité, rien ne se passe. Il en avait besoin, pendant sa carrière de sportif de haut niveau, pour se lever tous les matins et aller en compétition chaque week-end. Et puis, il a aussi fait le parallèle avec les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques, parce qu'il est déterminé à proposer les Jeux les plus fous, les plus impressionnants, et battre tous les autres pays qui les ont accueillis avant nous.

On apprend aussi que Tony Estanguet aime le chocolat, et qu'il a un problème avec certaines chaussures ?

C'est ça aussi, le taxi : apprendre à connaître les personnalités, ne pas s'intéresser uniquement aux performances, aux médailles, au chronomètre. Ainsi, Tony est avant tout un grand fan de chocolat noir. Cela lui permet de déstresser, d'être moins anxieux. Et c'est vrai, il a un gros problème avec les chaussures : il déteste celles à pointes ou à talonnettes. Son truc, ce sont les baskets, qu'il porte le plus souvent possible, même si cela ne passe pas toujours partout...

Vous évoquez le stress. Sentez-vous Tony Estanguet vraiment stressé à l'approche des Jeux ? 

Oui, évidemment. Je l'ai senti un peu stressé, à moins d'un an des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques. Mais j'ai surtout ressenti chez lui une grande capacité à s'adapter. Je lui ai demandé ce qu'il ferait si le porte-drapeau tombait malade, le jour de la cérémonie d'ouverture :

"On s'adaptera. Le défilé pour les athlètes ne dure que 25 secondes à l'antenne, et que, au pire des cas, cela passera au zapping !" Il a été porte-drapeau, il a cette expérience, il connaît l'exercice et je lui sens cette capacité à s'adapter à tout moment quand il y a des bouleversements.

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