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Un Noël d’espoir en Colombie

C’est sans doute la toute dernière fois que ce pays d’Amérique Latine passe les fêtes de fin d’année en guerre. 2016 sera l’année de la paix avec la guérilla marxiste, a promis le gouvernement.
Article rédigé par Nicolas Teillard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le sapin de Noël sur la place Simon Bolivar de Bogota © REUTERS / John Vizcain)

Cette paix, les Colombiens en sentent déjà les prémices. Pour la première fois en 50 ans, les villageois n’ont théoriquement pas à craindre d’attaque de la guérilla, puisque  les rebelles ont signé une trêve. Et l’armée a suspendu ses frappes aériennes.

Ces dernières semaines ont été particulièrement calmes, et pour cause, les pourparlers de paix qui ont débuté il y a trois ans à Cuba entre  la plus vieille guérilla du continent, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, et le gouvernement sont sur le point d’aboutir.

La semaine dernière, un accord a été trouvé sur le volet les victimes: la guérilla s’est engagée devant d’anciens otages, des familles de disparus, des paysans déplacés par la violence, à réparer ses crimes. Les Farc demanderont publiquement pardon, prendront part au déminage du pays, participeront à la recherche des disparus. Et elles aideront à la reconstruction des régions touchées par le conflit. La réparation des victimes était le 5ème et dernier grand thème  de ces pourparlers de paix. Il ne reste plus, entre guillemets, qu’à résoudre des détails: notamment les modalité du désarmement d’environ 10.000 combattants.

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