Cet article date de plus de sept ans.

En route vers Paris 2024. A la découverte de la gymnastique rythmique

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique avant de les admirer lors des Jeux de Paris en 2024 (réponse officielle attendue le 13 septembre). L’occasion est idéale pour mieux appréhender les règles et comprendre les bienfaits pour le corps et l’esprit d’un sport confidentiel. Cette semaine, focus sur la gymnastique rythmique.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
La gymnaste singapourienne Edlyn Ho Zen Yee, en compétition à Kuala Lumpur en Malaisie, le 26 août 2017. (GETTY IMAGES)

C’est fini les vacances pour beaucoup d’entre nous. On a lâché nos raquettes de plage, nos pelles et nos seaux…

Et si pour la rentrée, on s’équipait d’un cerceau, d’une massue, d’un ballon, d’un ruban ou encore d’une corde. Voici les cinq engins utilisés en gymnastique rythmique.

Cette discipline olympique n’a rien à voir avec nos souvenirs d’acrogym à l’école où l’on montait en pyramide les uns sur les autres. A ne pas confondre non plus avec la gymnastique artistique qui consiste à faire des mouvements acrobatiques sur des agrès.

La gymnastique rythmique, aussi appelée GR, se pratique au sol et en musique, en individuel ou en équipe de 5 gymnastes.

Souplesse, grâce et adresse

Pour débuter en gymnastique rythmique, la danse sera le premier élément à appréhender. Les gymnastes de haut niveau s’échauffent d’ailleurs souvent en dansant.

Les atouts indispensables pour progresser se résument par de la souplesse, de la grâce, de l’adresse et une musculation exemplaire, notamment d’un point de vue du gainage.

La GR est un sport artistique ; il est nécessaire de laisser libre cours à son imagination pour créer sa chorégraphie et jouer avec l'originalité. Le gymnaste a la liberté de choisir sa musique pour exprimer au mieux sa personnalité.

Enfin, si vous choisissez de pratiquer par équipe, il sera indispensable de coopérer, de s’entendre et de s’exprimer pour ajuster chaque détail de la chorégraphie.  

Comment choisir son engin ?

Pour le choix de l’engin, cela dépend de chacun. Il est possible de travailler avec des engins déformables comme le ruban et la corde. L’enjeu réside alors dans le dosage de votre énergie et le contrôle de l’amplitude de vos mouvements.

Si votre cœur balance pour des engins rigides comme le ballon, le cerceau ou les massues, une grande dextérité est indispensable pour maitriser les prises de l’engin. Il vous faudra aussi une grande malice pour s’adapter à votre espace. L’espace au sol mesure 13 mètres sur 13. Donc, inutile de lancer le ballon trop loin.

Des bourreaux de travail

En compétition, un jury vous évalue.

Pour glaner une bonne note, la première étape consiste à avoir de bonnes difficultés corporelles. Les juges observent les équilibres, les sauts, la souplesse et les pas de danse.

Le second point examiné est le contrôle de l’engin. La prise de risque doit être optimale notamment au niveau des lancers et des rotations.

Si vous voulez vous lancer dans le haut niveau, il faudra faire preuve de force mentale et physique. Ce sont de vrais bourreaux de travail avec en moyenne 8 heures d’entrainements par jour, des assouplissements quotidiens et un régime alimentaire très strict.

Par contre, pas de rêve olympique pour l’instant pour les hommes car la GR fait partie avec la natation synchronisée des deux disciplines interdites aux hommes aux Jeux Olympiques.

Pour aller plus loin

Retrouvez tous les résultats de l’équipe de France de gymastique rythmique aux championnats du monde 2017 et la performance de notre française Axelle Jovenin au ruban.

Les championnes françaises.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.