Cet article date de plus de six ans.

En route vers Paris 2024. À la découverte du surf

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l'équipe de France d'escrime, revisite l'actualité olympique en vue des Jeux de Paris en 2024. 

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'Américain Kelly Slater surfe sur les vagues d'Hossegor (Landes), le 27 septembre 2014. (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

Cette semaine on part  dans les Landes à Hossegor qui accueille jusqu'au week-end prochain l'unique étape en France du World Tour de Surf avec les meilleurs mondiaux hommes et femmes.

Jusqu’au 14 octobre, Hossegor accueille les meilleurs surfeurs du monde

Le surf sera une nouvelle discipline olympique aux prochains Jeux de Tokyo en 2020. La décision a été actée par le CIO (comité international olympique) en 2016, car comme le skateboard, autre nouveau sport à Tokyo, le surf a cette forte capacité d'attraction auprès des jeunes.

La présence du surf pour les Jeux de Paris 2024 n’est pas encore validée. La réponse définitive aura lieu en décembre 2020 avec le vote des membres du CIO.

Pourtant, les candidats pour accueillir ces compétitions de surf en France sont déjà nombreux. Une candidature commune vient de se concrétiser cette semaine entre Biarritz, Hossegor, Capbreton et Seignosse. Deux autres candidats devraient également se positionner : Lacanau en Gironde et Sevran en Seine-Saint-Denis avec la création d’une piscine à vagues.

Le format de l’épreuve olympique

A Tokyo, la compétition se déroulera sur la plage de Tsurigasaki, un spot situé à environ 60 km au sud-est de la capitale nippone. L’événement aura bien lieu dans l'océan et non pas, comme certaines rumeurs le laissaient présager, dans une piscine à vagues. De quoi rassurer les surfeurs.

Des surfeurs qui seront 40 dans cette compétition olympique : 20 hommes et 20 femmes avec un maximum de deux athlètes du même pays par sexe. Les épreuves s'organiseront sous la forme classique d'une compétition de shortboard, la plus connue des planches de surf : une planche courte, étroite qui permet, avec un peu de technique, toutes les manœuvres.

Le champion olympique sera l'athlète qui a gagné le plus de points en chevauchant les vagues,  sous le regard de juges qui évaluent le nombre de figures réalisées, leur degré de difficulté et leur inventivité.  Réaliser des figures fluides, puissantes, rapides et innovantes sont des atouts indispensables pour espérer l’emporter.

Les icônes du surf mondial

Difficile de parler surf sans évoquer l'Américain Kelly Slater et ses 11 titres de champion du monde entre 1992 et 2011. Il a défié toutes les plus grandes vagues du monde. Une quinzaine de documentaires lui ont été consacrés, sans oublier ses apparitions dans des films ou séries comme Alerte à Malibu. Son éventuelle participation aux Jeux de Tokyo attise toutes les curiosités mais à 46 ans, le champion n’a pas encore pris de décision sur son avenir olympique.

Avant lui, il y a eu son compatriote Tom Curren et après l'australien Mick Fanning, le triple champion du monde qui a combattu un grand requin blanc en pleine compétition ou encore le jeune et tout récent double champion du monde John John Florence d'Hawaï. Chez les surfeuses, on peut citer la septuple championne du monde, l'australienne Stéphanie Gilmore.

A y regarder de plus près, les champions du monde viennent très souvent d'Australie, des États-Unis ou d'Hawaï, mais côté tricolore, il y a aussi de très belles icônes comme nos deux réunionnais Jérémy Florès et Johanne Defay, présents cette semaine à Hossegor.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.