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En route vers Paris 2024. Un début d'année canadien

Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, est en pleine préparation pour les JO de Tokyo en 2020. Elle nous fait vivre de l’intérieur le quotidien d’un sportif de haut niveau.

Radio France
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La place Nadia Comaneci au coeur du parc olympique de Montréal (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Après quelques jours de vacances en famille durant les fêtes de Noël, la saison a très vite et bien redémarré. Le nouvel an était sous les couleurs du travail avec une reprise des entraînements le 30 décembre, et un départ en stage à Montréal, le 4 janvier.

Ce déplacement en terre canadienne est aussi l'occasion de découvrir le parc olympique, notre lieu d’entraînement. On a eu la chance de voir de nombreuses installations olympiques à travers nos différentes compétitions (Séoul, Athènes, Pékin...). Ces sites canadiens, qui remontent aux Jeux de 1976, transpirent une émotion olympique et sont dans un état resplendissant.

La piscine olympique vieille de 44 ans parait neuve. (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Une entrée dérobée m'a permis de découvrir l'imposant stade olympique des Jeux de 1976. (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Une telle semaine de stage permet de retrouver des repères face aux nations étrangères présentes (Canada, Espagne, Tunisie, Japon, Géorgie, Grèce, Italie, Angleterre, Ukraine, Ouzbékistan) avant de glisser vers le grand prix du week-end. J'ai aussi pu partager une séance de musculation aux côtés des équipes féminines du Canada de hockey sur glace et de waterpolo. Face à de si puissants gabarits, respect, discrétion, et la place laissée libre sur le banc de musculation, sont de rigueur. 

Prendre le temps d'avoir du fun

Une partie de l'équipe lors du match de hockey sur glace de Montréal face à Winnipeg. (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Pour s'occuper d'ici là, outre les entraînements, on a eu l'occasion "d'avoir un peu de fun" comme le disent si bien les Canadiens avec un match de hockey opposant Montréal à Winnipeg, "une ville située entre deux courants d'air" selon un responsable de notre hôtel.

Un autre challenge s'offre à nous sur ces terres américaines: prendre soin de son estomac. Même si l'abus des bonnes choses a été très rare durant les vacances, il n'est pas toujours facile de retrouver les mêmes repères culinaires une fois sortie de son domicile.

Un régime à base d'œufs, de bacon, de patates ou de fromage fondu sera facile à mettre en place sur le continent nord-américain mais il faudra faire appel à de l'ingéniosité et de la recherche pour trouver d'autres mets. Preuve de cette gourmandise à base d'huile, à l'entrée de la salle d'armes, une liste de critères de réussite avant compétition est affichée au tableau. Le conseil "manger du bon gras" y est inscrit. Avec une bonne "poutine" la veille de la compétition, j'ai toutes mes chances lors de ce grand prix...

Une dizaine de nations étrangères présentes lors du stage de Montréal pour préparer le Grand Prix. (CECILIA BERDER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

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