En un mot. Coupe Davis : les Français de Noah se défoncent pour un saladier
Le mot de l'actu du jour est Davis. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.
La Coupe Davis se joue depuis vendredi 24 novembrei, à Villeneuve-d’Ascq. Le mot du jour est Davis. Mot qui vient du prénom anglais David. Et qui, en hébreu, signifie "le bien aimé".
Alors, qui est David ? Qui est Goliath ? La France ? La Belgique ? Quoi? l’équipe du Plat Pays l’emporterait ? Le Belge Goffin a d'ores et déjà gagné face à Lucas Pouille. Et c’est quoi son prénom à Goffin? C'est David. C’était donc écrit dans les livres anciens.
Ces kangourous qui reviennent comme un boomerang
Au tout début de l’histoire de cette Coupe, ce sont les Américains les superhéros. La belle trouvaille, cette compétition si particulière… c’est eux qui l’ont créé… un Américain nommé Davis et sa bande de potes vont parcourir les Etats-Unis, pour "vendre" l’idée d’un tournoi par équipes, entre Anglais et Américains. Puis, les Australiens entreront dans la danse. C’est eux qui deviendront les Goliath de cette Coupe. Les squatteurs de saladier. Pendant quatre ans, le tennismen du pays des kangourous vont l’emporter. En 1912, ils passent la balle aux Anglais. Mais pendant la guerre, en 1914, les kangourous la reprennent, grâce à Norman Brooke. Un homme qui ne gagnera plus jamais, puisque ce Goliath du tennis, engagé volontaire, mourra sur le front.
La Coupe Davis grossit, encore et encore… En 1927, 23 nations y participent. Les winners sont alors les Américains. Grâce au joueur Tilden, méga Goliath, ils remportent le very big saladier sept fois. Et nous y voilà enfin ! Le fameux quarteron de Français va mettre une tannée à tous, pendant six ans. Borotra, Cochet, Brugnon, Lacoste, sont les nouveaux Goliath de la Coupe Davis. En leur honneur, on construira Roland-Garros en 1928.
Mais non, décidemment, les joueurs-kangourous ne s’y font pas. Ils reviennent à la charge, et gagnent 15 fois le saladier d’argent. Et à chaque victoire, c’est tout un pays qui gagne. D’où la force de cette Coupe Davis, qui n’a rien à voir avec d’autres tournois. Le suspense, la dramatisation, en font partie… car les joueurs représentent leur nation. Yannick Noah, notre Yannick Noah, emmènera ses hommes à la victoire en 1991. En un mot : Saga Arica, c’est déjà loin… un peu trop. Allez Yannick ! Attrape le gros saladier, pour faire un méga punch et une teuf.
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