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Envoyé spatial. "On voit la Lune, on voit Mars, on voit les étoiles" : Thomas Pesquet raconte son quotidien

Tous les samedis, franceinfo se connecte à l'ISS. Thomas Pesquet nous raconte sa vie dans l'espace, marquée cette semaine par sa visioconférence avec 100 jeunes, auxquels il a expliqué son quotidien.

Article rédigé par franceinfo, Julien Moch
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La Terre, photographiée par Thomas Pesquet en décembre 2016, depuis la Station spatiale internationale (ESA/NASA / THOMAS PESQUET)

Il est à bord de la Station spatiale internationale (ISS) depuis maintenant trois semaines. Chaque samedi, Thomas Pesquet, notre "envoyé spatial" raconte à franceinfo sa vie dans l'espace. Cette semaine, l'astronaute français a répondu aux questions de 100 jeunes connectés depuis l'Académie des sciences, à Paris.

Le tour de la Terre... seize fois par jour

Très à l'aise, en apesanteur, Thomas Pesquet a proposé une visite guidée du module Colombus, le laboratoire scientifique européen de l'ISS, qui sert aux expériences menées depuis l'espace et guidées depuis le Terre par des scientifiques Le Français sert également de cobaye pour une étude sur l'impact de l'apesenteur sur les muscles, dont les résultats pourraient servir aux malades atteints de myopathie. 

Thomas Pesquet, le 7 décembre 2016, à bord de la Station spatiale internationale (ESA/NASA / THOMAS PESQUET)

Si la recherche occupe la majeure partie de ses journées, Thomas Pesquet n'en oublie pas de jeter un œil à travers les hublots de la station. "On peut voir les planètes, raconte-t-il. On voit la Lune, très distinctement. On voit la planète Mars. On voit les étoiles, qui ne scintillent pas. Elles sont très fixes. C'est magnifique."

Notre planète bleue, qui brille un peu dans la nuit, est très isolée dans tout ce noir et ce vide du cosmos

Thomas Pesquet

Pour ces six astronautes, lancés à 28 000 km/h autour de la Terre, le paysage est vertigineux. Rationnés, les moyens de communication ne manquent pas. "On reçoit les emails. On peut téléphoner. On peut parler à la Terre par visioconférence, précise Thomas Pesquet. Nous sommes isolés, mais pas complètement."

L'astronaute encourage les personnes intéressées à la suivre sur les réseaux sociaux, où il poste régulièrement des photos de la Terre, dont il fait le tour seize fois par jour. À ceux qui lui écrivent, "je promets de répondre, dit-il. Quand je trouve cinq minutes."

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