C'est quoi le CAC 40 ?
Le CAC 40 a été lancé en 1988 et deux notions composent ce terme. La première, "CAC", signifie "cotation assistée en continu". Les valeurs qui composent l'indice sont calculées "en continu", en fonction de l'offre et la demande, le tout "assisté" par ordinateur. La seconde notion, "40", signifie que l'indice est composé de 40 valeurs, les 40 plus grosses entreprises françaises cotées en bourse.
Le secteur du luxe détrône l'internet et les télécoms
En ce moment, les valeurs "stars" du CAC 40 se trouvent dans le secteur du luxe : LVMH, Kering, l'Oréal, Hermès. Ces entreprises pèsent pour presque un quart du poids total de l'indice. Les stars d'aujourd'hui ne sont pas celles d'hier, en l'an 2000, le luxe pesait quatre fois moins qu'aujourd'hui dans le CAC 40. C'est le secteur de "l'internet et des télécoms" qui dominait, avec notamment France Télécom ou Alcatel. Aujourd'hui, Orange a remplacé France Télécom et pèse beaucoup moins, quant à Alcatel, le groupe est carrément sorti de l'indice.
Un conseil scientifique décide qui entre et qui sort
Il est composé d'experts qui se réunissent quatre fois par an pour déterminer quelles sont les entreprises qui sont les plus représentatives et sur lesquelles il y a les plus de transactions. L'un des derniers groupes qui est sorti du CAC 40, ce sont les hôtels Accor il y a six mois, remplacé par le géant du transport ferroviaire Alstom.
Un indice toujours en hausse malgré les crises
Depuis sa création, en 1988, l'indice est parti d'une base qui a été fixée à 1 000 points, en 2024, avec 7 900 points, il est presque huit fois plus élevé. Cependant, le CAC 40 a connu quelques chocs à la baisse. D'abord au début des années 2000, après l'éclatement de la bulle internet, le CAC est presque divisé par trois en deux ans et demi. Puis, à la fin des années 2000 et la crise financière, le CAC 40 connaît une nouvelle énorme chute. Et encore une autre baisse en 2020 avec la crise du covid. Le CAC s'est redressé à chaque fois plus ou moins rapidement. Mais parfois, les krachs boursiers peuvent être longs et douloureux : la bourse de Tokyo a mis 34 ans pour retrouver, cette semaine, son niveau record de 1989.
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