Expliquez-nous... les gens du voyage sédentaires
La législation française a suivi cette évolution vers la sédentarisation. Fichés à partir de 1912, ceux que l’on appelait d’un terme générique "nomades" étaient tenus de faire valider leur carnet anthropométrique auprès des gendarmes à chaque déplacement. Un fichage administratif qui a facilité leur internement par le régime de vichy des 1940.
Tout change avec la loi de janvier 1969
Exit le carnet anthropométrique. Le texte entend favoriser la sédentarisation. Les activités artisanales et commerciales ambulantes sont reprises dans le code du commerce. Puis vient la loi Besson du 31 mai 90, musclée en juillet 2000, elle impose la construction et la mise à disposition d’aires permanentes d’accueil dans les villes de plus de 5.000 habitants. Coût pour les familles suivant les départements de un à dix euros par jour. Depuis 2005, ceux qui vivent dans un habitat mobile sont soumis à la taxe d’habitation.
Beaucoup de loi et pourtant sur le terrain on est loin du compte
Si l’on reprend les chiffres de 2013, seules 52% des aires prévues en 2000 ont été construites. Il faut dire que le coût est élevé pour les collectivités locales, de l’ordre en moyenne de 75.000 euros par place.
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