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8 mars : solidarité et entraide au Sri Lanka

À trois jours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, gros plan sur une association montée par une française au Sri Lanka. 

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Tenue de cérémonie pour l'inauguration du centre informatique : "C'est bien de voir les enfants grandir et s'épanouir"  (EMMANUEL LANGLOIS)

Nous sommes dans le village d'Audangawa, dans le centre du Sri Lanka. C'est jour de fête, on inaugure, ce matin-là, le troisième centre informatique de l'association "Reconstruire et Vivre"créée juste après le tsunami de 2004 par Patricia Wickramasinghe. Même l'ambassadeur de France a fait le déplacement.

"Au départ, l'association visait à redonner un toit aux victimes du tsunami, et ça s'est transformé en un volet beaucoup plus éducatif, avec la construction d'une première école maternelle, puis d'un centre informatique, et ça a fait boule de neige : on est très sollicité."

Patricia Wickramasinghe, créatrice de l'association Reconstruire et Vivre

à franceinfo

L'association ne fonctionne que grâce à des dons privés

Et c'est un tour opérateur français, Michel Salaün qui a financé le bâtiment flambant neuf, climatisé et équipé d'une dizaine d'ordinateurs, inauguré ce jour-là. Coût de l'opération : 25.000 euros. Et ce n'est pas du luxe : les 2 500 étudiants du lycée le plus proche ont à leur disposition 15 ordinateurs, et les 450 collégiens voisins, un seul !  

De gauche à droite : Eric Lavertu, ambassadeur de France au Sri Lanka, Michel Salaün, PDG de Salaün Holidays, et Chandra Wickramasinghe, propriétaire d'hôtels et époux de Patricia (EMMANUEL LANGLOIS)

Barrière de la langue

Une fois que la pandémie de Covid-19 sera terminée, l'idée, pour le Français, est de faire de son investissement dans le village un atout supplémentaire pour donner envie à de nouveaux clients de venir au Sri Lanka : 

"Il faut attirer la clientèle sur des destinations au-delà de l'aspect tarifaire, découverte et beauté des paysages. Les gens recherchent toujours quelque chose de proactif. Aller visiter ce village avec cette école, l'accueil de la population, c'est quelque chose aujourd'hui que nos clients recherchent."

Chaque groupe Salaün passe en effet une demi-journée dans le village.

Lui écrire : pat@reconstruire.lk 

Patricia Wickramasinghe à Audangawa : "L'association s'est transformée en un volet beaucoup plus éducatif avec la construction d'une première école maternelle" (EMMANUEL LANGLOIS)

Aller plus loin

Son association "Reconstruire et Vivre".     

Retrouvez cette chronique sur l'appli, le site internet et le magazine de la mobilité internationale "Français à l'étranger.fr".

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