Énergie : la Norvège passe au vert
Alors que le débat sur la dépendance de l’Europe au gaz russe bat son plein, le royaume scandinave se tourne de plus en plus vers les énergies renouvelables et accélère son virage vert, comme l’explique un expert français à Oslo.
La Norvège a beau être assise sur un trésor, grâce à ses immenses réserves d’hydrocarbures, le pays réfléchit pourtant à diversifier ses sources d’énergie.
David Le Gall-Røste vit depuis 20 ans en Norvège. Ingénieur né à Brest, il est aujourd’hui chargé du développement commercial dans une petite société d’Oslo, "ToCircle Industries", une start-up qui investit massivement dans le développement d’une technologie innovante. Une idée parmi d’autres est de digitaliser, numériser, les opérations d’extraction du pétrole et du gaz grâce à l’intelligence artificielle.
"On électrifie aussi les installations offshore, soit en tirant des câbles sous-marins, soit en reliant les éoliennes offshore et les plateformes pétrolières et gazières pour remplacer les turbines à gaz."
David Le Gall-Røste, ingénieur français installé en Norvègeà franceinfo
Captage de CO2
Aujourd’hui, 80% de l’énergie produite dans le monde provient du fossile. Pour en finir avec cette dépendance, la Norvège mise aussi sur le développement du solaire, des éoliennes en mer et des batteries thermiques pour pallier l’intermittence, ces moments d’absence de soleil ou de vent. On le voit, le pays et sa population savent bien que cette rente ne durera pas toujours, et que la lutte contre le réchauffement climatique est devenu une priorité absolue dans le monde.
Aller plus loin
Retrouvez cette chronique sur le site de la mobilité internationale "www.francais à l'étranger.fr"
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