Guerre Israël-Hamas : ceux qui sont restés

Trois mois jour pour jour après l’attaque du 7 octobre, certains ont fait le choix de rester en Israël, comme ce Français qui vit près de Jérusalem.
Article rédigé par Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Vue aérienne. Ici, chacun reverse son salaire à la communauté, qui prend en charge l’éducation des enfants, jusqu’au niveau licence. (KIBBOUTZ TSUBA)

Marco Sarrabia vit depuis la fin des années 80 près de Jérusalem. Ingénieur diplômé, le Français travaille dans une usine de la communauté où il vit, sur les collines à l’ouest de la ville :

"Il y a de l’industrie, du tourisme et de l’agriculture. On vit de toutes ces branches-là. Ce sont des communautés autogérées, à l’ancienne. Toutes les ressources vont à une caisse commune. Elles sont réparties de manière égalitaire entre les membres. C’est comme un consortium d’entreprises."

"Il y a de l’industrie, du tourisme et de l’agriculture. On vit de toutes ces branches-là. Ce sont des communautés autogérées à l’ancienne." (Photo kibboutz Tsuba)

Ici, chacun reverse son salaire à la communauté, qui prend en charge l’éducation des enfants, jusqu’au niveau licence. Les civils sont également de plus en plus impliqués dans leur propre sécurité, à un moment où le pays fait face à des défis sécuritaires majeurs.

Le Parlement a assoupli les critères d'obtention des permis de port d'arme. Résultat : hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, en trois mois, les ventes aux particuliers ont explosé dans les armureries. 

Au kibboutz Tsuba : "J’ai dû affronter la guerre du Golfe et l’Intifada, la deuxième guerre du Liban. Je pense que si j’ai passé cela et que je n’ai jamais pensé retourner en France." (Photo Marco Sarrabia)

Guerre du Golfe et Intifada

Arrivé ici en 1989, membre de longue date du parti travailliste, un temps candidat aux élections législatives, Marco Sarrabia a connu de nombreuses crises depuis son installation. Il témoigne qu’il ne retournera pas en France quelle que soit la situation dans son pays d’accueil, dont il se sent le plus proche désormais : "J’ai dû affronter la guerre du Golfe et l’Intifada, la deuxième guerre du Liban. Je pense que j’ai passé cela, et je n’ai jamais pensé retourner en France."

Paysage autour des monts de Judée (Photo kibboutz Tsuba)

Faute de mieux, l'ONU a nommé une coordinatrice pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza. L’ancienne ministre néerlandaise, Sigrid Kaag, prendra ses fonctions ce lundi 8 janvier dans l’enclave palestinienne.

"Toutes les ressources vont à une caisse commune. Elles sont réparties de manière égalitaire entre les membres. C’est comme un consortium d’entreprises." (Photo kibboutz Tsuba)

Aller plus loin 

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