Cet article date de plus de deux ans.

Ukraine : comment les lycées français s’organisent

Impossible de faire cours sous les bombes. Les trois lycées français d’Ukraine ont fermé leurs portes au déclenchement de la guerre, mais continuent les cours à distance.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'entrée de l'école française d'Odessa en Ukraine (ODYSSEY)

Le groupe privé Odyssey possède une école à Odessa, la ville portuaire du sud de l’Ukraine. Dès le début de l’offensive russe, les personnels et les élèves de l’établissement, de la maternelle au lycée ont quitté le pays.

"Tous les personnels et toutes les familles sont en sécurité", explique Jonathan Derai, cofondateur et vice-président d’Odyssey. Par chance, pour cause de vacances scolaires, l’école était fermée au moment des premiers bombardements de l’armée russe, tout comme les deux autres lycées français de Kiev, la capitale. 

"Tous les personnels et toutes les familles sont en sécurité", explique Jonathan Derai, cofondateur et vice-président d’Odyssey (Photo Odyssey)

Vidéos format court

Le réseau public Canopé, opérateur du ministère de l’Education, qui dispense des formations à distance pour les enseignants, propose en libre accès des vidéos en format court sur son site, détaille Marie-Caroline Missir, directrice générale :

"Nous avons été sollicités pour mettre à disposition des enseignants et des élèves de ce pays des films pédagogiques qui permettent d'accompagner la classe à distance ou d'être regardés à la maison." Le réseau Canopé a aussi édité un guide pour la scolarisation des enfants ukrainiens réfugiés en France.

Marie-Caroline Missir, directrice du réseau Canopé : "Nous avons été sollicités pour mettre à disposition des enseignants et des élèves de ce pays des films pédagogiques" (LEVILLAIN KOVALSKY)

Aller plus loin

Le groupe de lycées français Odyssey

Le réseau Canopé

Retrouvez cette chronique sur www.vivre à l'étranger.fr, le site de la mobilité internationale 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.