franceinfo junior. "L'inspiration vient au feeling, il n'y a jamais de recette"
Ses sources d'inspiration, des conseils pour débuter, les coulisses de ses vidéos... Alors qu'il sera bientôt de retour sur scène, le Youtubeur Norman répond à des questions d'enfants, au micro de franceinfo junior.
Plus de deux milliards de vues, 11 millions d'abonnés... Norman est l'un des Youtubeurs les plus célèbres en France, y compris aux yeux des enfants. Acteur, Youtubeur, humoriste... Norman sera sur scène dans un nouveau show "Le spectacle de la maturité", à partir du 18 décembre à la Cigale à Paris puis en tournée. Ce lundi, il répond aux questions de plusieurs élèves de CM1-CM2 à l'école de Navilly : Louëna, Noa, Hugo, Yannis et Maé.
Au micro, Yannis lui pose la première question : "À quel âge vous avez commencé Youtube" demande l'écolier à Norman. "J'ai commencé Youtube à 23 ans, il faut savoir qu'avant ça je faisais déjà des vidéos sur Internet, sur Dailymotion depuis 3 ou 4 ans, ça ne marchait pas trop, mais ce n'était pas le but à l'origine. (...) J'ai eu énormément de chance, je suis peut-être arrivé au bon moment. Il y a eu une bonne alchimie, ça a marché direct." Il faut dire que c'était une époque où les humoristes et vidéastes cherchaient à se diversifier, à trouver d'autres plateformes pour diffuser leurs sketchs en ligne. "C'est devenu l'ère de Youtube mais ça on ne le savait pas avant."
Avoir une idée et un message à faire passer
Mais comment on trouve ses sources d'inspiration ? Comment se lancer dans la création d'une toute première vidéo ? Les enfants se demandent justement comment tout démarre et "comment on devient Youtubeur." Ils s'imaginent que se jeter à l'eau pour une première vidéo, ce n'est pas facile : "On est timide parce que plein plein d'autres gens vont nous écouter", s'imaginent les enfants. Norman leur répond : "Comment on commence une vidéo ? Tout le monde peut le faire, c'est très simple, il faut une caméra, un petit logiciel de montage, ça ne demande pas forcément de budget de départ. (...) Il faut simplement avoir une idée, un message à faire passer, un truc à dire, c'est ça le plus important." C'est comme ça que sont nés ses premiers sketchs, réalisés avec son "pote Hugo".
"50 fois la même phrase"
Mais "il n'y a pas de recette miracle" pour faire une vidéo, explique Norman. On peut parler de sujets sérieux ou de ses centres d'intérêt. La première vidéo de Norman portait par exemple sur... son club de ping-pong. Pour écrire, "j'aime bien m'inspirer du quotidien, explique Norman. L'inspiration vient au feeling, il n'y a jamais de recette (...) J'ai 32 ans, j'essaie de faire des choses qui me ressemblent un peu, c'est ça aussi le défi, faire des choses sincères."
Côté pratique, Louëna veut savoir si "c'est dur de faire une vidéo", par exemple s'il faut faire plusieurs prises. "Je prends plein de prises, je me répète, lui raconte Norman. Je redis la même phrase 50 fois avec le même ton pensant faire la meilleure prise possible." D'autres Youtubeurs sont plutôt dans des "vidéos non scriptées", plus "free-style" et spontanées, comme les vlogs. "Chacun sa manière de faire", résume Norman.
"Il ne faut pas trop lire les commentaires"
Mais "il faut être courageux pour être Youtubeur" remarque Louëna. L'écolière fait référence aux insultes qui peuvent être adressées aux vidéastes... "C'est une très bonne question, réagit Norman. Il faut être courageux en effet et surtout je pense qu'il faut rester dans sa bulle. Quand on fait des créations sur Internet en général, il faut rester dans son petit monde et ne pas trop lire les commentaires, ça ne fait qu'influencer ce qu'on fait, malheureusement souvent dans le négatif parce que comme tout bon humain, on est très sensible à la critique, aux remarques. Il ne faut pas trop regarder ce que pensent les gens et créer dans son univers, rester dans sa tête."
Sur cette page, réécoutez et regardez en entier l'interview de Norman par des enfants, au micro d'Olivia Ferrandi dans le 14-17 de franceinfo.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.