A nous les cafards télécommandés
On pourrait facilement verser dans la moquerie. On est un peu tentés, pour être honnêtes. Une équipe de chercheurs américains, de l'université du Texas, a annoncé, par la bouche de son chef, le professeur Hong Liang, qu'elle avait mis au point l'invention que le monde n'attendait pas plus que ça : un cafard télécommandé. C'est sûr que résenté comme ça, c'est un peu rigolo. Mais c'est tout à fait sérieux.
Le système - qui consiste en une batterie, une puce électronique et une paire de fils branchés directement sur le système nerveux de la bête - permet, avec un taux de réussite de 60% pour le moment, de contraindre l'insecte à se déplacer. Le cafard étant du genre résistant (supportant de lourdes radiations, pouvant porter jusqu'à cinq fois son poids et régénérer ses membres), ce dispositif permettrait d'envoyer des mini-éclaireurs dans des zones trop risquées pour l'homme.
Est-ce que tout cela n'est pas un peu cruel pour cette pauvre bestiole qui n'a rien fait à personne ? La question mérite d'être posée. Le professeur Liang assure que les cafards sont bien traités, et que son équipe planche sur une déclinaison non-invasive de l'appareil. Nous voilà rassurés. Comme le notent avec justesse nos confrères de 20Minutes , la science-fiction a une nouvelle fois vu juste sur les évolutions de notre riante humanité. Souvenez-vous de cette scène du Cinquième Element si jamais vous en doutiez :
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué l'énorme faille de sécurité Freak; le fait que les employés de Facebook pouvaient entrer dans nos profils sans nous prévenir (mais c'est pour notre bien, alors ça va); le revirement de carrière du criminel fort bien mis de sa personne qui avait émoustillé le web l'été dernier et le tout dernier trailer des Avengers, lancé via une véritable démonstration de com' virale, au cours de laquelle les internautes ont frénétiquement poussé le hashtag tout en haut des TT pour avoir le droit de voir les nouvelles images :
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