Cet article date de plus de dix ans.

Deux étudiantes sauvent une jument affamée et abandonnée grâce à Facebook

D'une annonce repérée sur le Bon Coin à une page de soutien qui compte plus de 5.500 abonnés, Elodie et Morgane sont désormais propriétaires d'une jument de 21 ans en bonne santé.
Article rédigé par Judith Chetrit
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Elodie et Morgane ont récupéré la jument Sarah dans un état quasi-squelettique © Capture d'écran Facebook)

C'est l'histoire d'une mobilisation en ligne pour retrouver et redonner des forces à une jument abandonnée, Sarah. Fin juillet, Elodie Galindo et Morgane Parcevaux, deux étudiantes vivant à Istres dans les Bouches-du-Rhône, remarquent une annonce sur le Bon Coin, "donne chevaux, cause déménagement". Elles découvrent une vieille jument de 21 ans, Sarah, squelettique. Déjà propriétaire de trois chevaux à eux deux, elles veulent sauver Sarah. Seulement, la jument se trouve à Tavernes dans le Var, à 1h30 de route d'Istres et elles n'ont pas de véhicules. Elles font passer le message sur Facebook sur différents groupes de passionnés de chevaux.

"Le 1er août au matin à 6h30, une dame nous a répondu en nous disant qu'elle nous proposait son camion et que son mari nous amènerait. Le jour de son arrivée, on a mis en place une page Facebook dédiée à Sarah car on pensait vraiment qu'elle ne tiendrait pas le coup. Elle était dans un état critique. On a aussi mis en place une cagnotte parce que les gens voulaient nous aider par des dons d'argent, de matériel, des couvertures pour l'hiver car l'état de la jument les avait choqués ", raconte Elodie Galindo.

En quelques jours, Elodie et Morgane ont réusssi à réunir un peu plus de 700 euros. Leur page Facebook "Sauvetage de Sarah le combat pour la vie" rassemble un peu plus de 5500 abonnés. Eywa, le nouveau prénom de la jument Sarah "pour sa nouvelle vie", a désormais pu aller chez le vétérinaire et le dentiste qu'elle n'avait pas vus depuis 7 ans bien qu'anémiée et les dents longues à force d'avoir perdu l'habitude de manger. Eywa a repris des forces, elle vit sur un paddock sur le terrain familial d'Elodie.

Les deux étudiantes rendent compte des progrès de la jument en publiant régulièrement des photos. Et Morgane, qui termine une formation d'ostéopathe équin, veut maintenant ouvrir une pension pour chevaux maltraités.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.