Edward Snowden débarque sur Twitter

 Icône vivante de la défense des droits et des libertés des internautes, Edward Snowden a une nouvelle fois fait sensation en déboulant sans prévenir ce mardi sur Twitter, prenant les commandes et mettant en transe ses nombreux admirateurs. En quelques heures, celui par qui le scandale des écoutes de la NSA est arrivé a vu son compteur d'abonnés dépasser le demi-million de followers. Par contre, ses abonnements à lui : celui de la NSA, son ex employeur. Bien vu.

Can you hear me now?

— Edward Snowden (@Snowden) September 29, 2015

Evidemment, chacun des tweets publiés par Snowden est passé au crible par le web. Notamment son tout premier, "Est-ce que vous m'entendez maintenant ? ", formule mystérieuse rapidement déchiffrée : plus qu'une éventuelle référence musicale, comme

Merci à @Snowden pour son vibrant hommage à Brandy http://t.co/teKqU6Rwjm

— Alexandre Hervaud (@AlexHervaud) September 29, 2015

, il s'agit surtout d'une reprise d'un slogan célèbre de l'opérateur américain Verizon, qui figurait dans la première salve de révélations de Snowden. 

Autre illustration du solide sens de l'humour du lanceur d'alerte, toujours réfugié en Russie, ses échanges avec l'un de ses supporters, l'astrophysicien de renom Neil deGrasse Tyson. Alors qu'ils évoquent les récentes découvertes de la Nasa sur Mars, Snowden demande au scientifique si d'après lui "ils vérifient les passeports à l'entrée de la planète ". "C'est pour un ami ", précise Snowden, qui promet, sur une note plus sérieuse, de grands projets avec son organisation . A suivre, sur Twitter, donc.

.@neiltyson Thanks for the welcome. And now we've got water on Mars! Do you think they check passports at the border? Asking for a friend.

— Edward Snowden (@Snowden) September 29, 2015

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué le retour de la rumeur de la fin des 140 caractères chez Twitter; la suppression pas très chic de l'App Store d'une appli d'info sur les drones; les codes Wi-Fi de l'Elysée publiés par erreur et le premier contrat des Beatles vendu aux enchères pour 492.000 €, ce qui fait cher la signature.