Innocentés par des sextapes
Se filmer pendant des relations intimes, c'est devenu une tendance, un conseil sexo de magazine, un sujet de film ou un problème de société mais c'est bien la première fois que cela devient un alibi pour la justice. Cette dernière vient en effet de faire bénéficier d'un non-lieu deux policiers accusés de viol.
Les faits remontent à 2011. Les deux hommes, en service, contrôlent une étudiante d'une vingtaine d'années dans le 7e arrondissement de Lyon. S'en suit un rapport sexuel entre la jeune femme et les policiers, et c'est là que les versions diffèrent. Elle assure que les deux hommes ont fait pression sur elle, du chantage, exigeant ses faveurs et les obtenant donc sous la contrainte, ce qui constitue un viol. Eux affirment que la relation était non seulement consentie, mais tarifée de surcroît. Pour étayer leurs dires, ils produisent aux juges des vidéos de l'acte, qui font basculer le dossier.
Les deux hommes, mis en examen, placés en détention provisoire, puis sous contrôle judiciaire et radiés, au passage, de la police, viennent de se voir délivrer un non-lieu, clairement motivé par leurs sextapes . Ils comptent désormais poursuivre la jeune femme pour dénonciation calomnieuse et obtenir réparation.
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué l'affaire Orange - Israël; le blog du riant Chuck Blazer; les idées folles de la mairie de Béziers; l'ouverture des noms de domaine en .porn , .adult et .xxx ainsi que l'inscription sur Tinder du one and only Jean-Pierre Mocky, à qui l'on souhaite de nombreuses et joyeuses rencontres.
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