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Le #sunburnart, tendance ou emballement médiatique ?

Partout sur le net on s'inquiète de l'émergence d'une nouvelle mode : prendre des coups de soleil "décoratifs". Mais, en fait de tendance, ne serait-on pas plutôt face à un léger emballement ?
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (La majorité du contenu en ligne sur le sujet provient de sites d'info très alarmistes... © Capture d'écran Instagram)

 Régulièrement, le web se fait l'écho de tendances, modes et autres challenges aux confins de la bêtise, mettant parfois directement en danger la santé de ceux qui y participent. Bien souvent, aussi, ces phénomènes sont relayés et commentés à grand renfort d'articles dramatiques et de buzz négatif. Et une fois sur deux, ils sont surtout montés en épingle par une poignée de sites, quand ils ne sont pas carrément bidons.

D'où la grande interrogation face au "sunburn art " (l'art du coup de soleil). Certes, il circule effectivement sur les réseaux - sur Instagram notamment - des photos de gens ayant poussé la crétinerie jusqu'à prendre de "jolis" coups de soleil, en faisant en sorte, avec un étalage partiel de crème solaire, ou grâce à du ruban adhésif ou encore à des tatouages éphémères, de brûler selon des motifs précis. C'est parfaitement idiot, et on a raison de déconseiller à quiconque de faire ce genre de chose s'il ne veut pas se récolter des marques beaucoup moins esthétiques.

Le problème, c'est qu'à part les quelques images reprises par nos confrères, la tendance semble bien maigre. Peu d'occurences pour le hashtag (essentiellement - ô surprise - des articles), des photos qui semblent en partie trafiquées... En fait de mode, il semblerait que nous ayons surtout affaire à un bel exemple d'emballement médiatique (un phénomène qui, lui, ignore les saisons). Espérons juste que ce dernier ne donne pas des idées à quelques esprits faibles, ce qui serait tout de même un comble.

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué les Guignols qui n'en finissent plus ; la résolution du conflit entre la ville de Paris et Numericable; les envies de télépathie de Facebook (et son très discret changement de logo) ainsi que

, générateur d'une grande hilarité même si, un homme ayant perdu la vie dans l'histoire, ça n'est pas fondamentalement tordant. Il fait chaud, on se contente de peu.

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