Le web rend justice au musicien le plus samplé de l'histoire
Le web est capable du pire, mais lorsqu'il fait dans le meilleur, on lui pardonne toutes ses errances. Grâce soit donc rendue au DJ anglais Martyn Webster, qui a décidé de rendre justice à un bienfaiteur méconnu de la musique moderne. En 1969, le compositeur Richard Spencer est aux commandes du groupe soul-funk américain The Winstons, qui signe un 45-tours, "Color him father ", sur la face B duquel se trouve un titre assez anodin, "Amen, Brother ". Sauf qu'au beau milieu de ce dernier se cache un solo de batterie, un "break ", qui va entrer dans l'histoire (à 1'30 environ dans la vidéo ci-dessous) :
Samplé des centaines et des centaines de fois, dans le hip-hop, les musiques électroniques, le rock, le "Amen Break " est un classique depuis la fin des années 1980. Sauf que ni Richard Spencer, ni le batteur Greg Coleman (mort dans la pauvreté en 2006) n'ont jamais touché un centime. Souhaitant réparer cette injustice, Webster a donc lancé une campagne de collecte de dons qui marche très bien. Plus de 22.000 euros ont déjà été récoltés, souhaitons qu'elle continue sur cette voie.
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué les menaces de membres du groupe Etat Islamique a l'encontre des employés de Twitter; l'opération anti-sexe menée par Snapchat; le gigantesque coup de filet contre un vaste réseau d'échange de fichiers pédophiles en préparation au Canada et les mésaventures du street-artist André Saraiva, papa du célèbre Mr A, gaulé par les internautes en plein graffiti sur les rochers du parc naturel de Joshua Tree. Pas classe.
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