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Poutine, Obama et Steven Seagal

Selon le site Buzzfeed, le Kremlin aurait très sérieusement proposé à Washington que l'acteur de film d'action serve de médiateur entre eux...
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (Steven Seagal et Vladimir Poutine visitant une nouvelle salle de sport à Moscou, en mars 2013 © REUTERS/Aleksey Nikolskyi)

 Folle histoire que celle que nous conte aujourd'hui le site Buzzfeed . Selon des sources faisant ou ayant fait partie de l'administration Obama, la Russie aurait très sérieusement suggéré de nommer Steven Seagal, l'acteur culte des années 90 aujourd'hui totalement tombé en désuétude, consul honoraire pour tenter d'améliorer les relations très détériorées entre les deux puissances. Une idée saugrenue, finalement abandonnée (comme celle, américaine pour le coup, de nommer Schwarzy ambassadeur à Moscou) qui en dit long sur le vent de folie qui souffle sur la Russie de Poutine.

Comme le raconte Buzzfeed , le président russe a un rapport des plus particuliers au star-system, dont il est l'étoile culminante dans son propre pays, se plaisant à s'afficher au côté de gloires un peu fanées, allant de Gérard Depardieu à Mickey Rourke en passant par Jean-Claude Vandamme et ce cher Steven Seagal. Le catogan le plus célèbre d'Hollywood, qui s'est lentement abîmé dans l'enfer du Direct-to-DVD , est en effet un bon copain de l'indéboulonnable leader russe, avec qui il partage une certaine passion des arts martiaux et de la virilté franchement assumée.

Surréaliste, l'article (à lire ici, en anglais) est surtout le portrait finalement assez triste de l'empêtrement irrémédiable d'une star vieilissante dans un domaine qui, visiblement, le dépasse, à savoir la politique internationale. Grotesque, tartiné d'auto-bronzant, Seagal est l'incarnation du rêve américain qui tourne court, et ses interviews à la télévision, dans lesquels il crie son amour pour son copain Vladimir, tiennent finalement plus du tragique que du comique. C'est moche.

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué le problème des déchets électroniques; les tracas du co-fondateur de The Pirate Bay, interdit de NES dans sa cellule suédoise; Google qui veut vous forcer à compulser votre historique de recherches et la découverte, en Chine, d'une quarantaine d'oeufs de dinosaures, coïncidant comme par miracle avec la mise en ligne d'une très chouette bande-annonce pour Jurassic World . La vie est bien faite :

 

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