Cet article date de plus de huit ans.

Une porte de sortie pour Julian Assange ?

Un accord préliminaire d'entraide juridique a été conclu entre l'Equateur, qui héberge Assange dans son ambassade de Londres, et la Suède, ce qui pourrait permettre au patron de WikiLeaks de répondre des accusations de viol dont il fait l'objet dans ce dernier pays.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (Le fondateur de WikiLeaks pourrait bien finir par quitter l'ambassade d'Equateur à Londres © REUTERS / Olivia Harris)

 Julian Assange pourra-t-il enfin quitter l'ambassade d'Equateur à Londres, où il est réfugié depuis 2012 ? Rien n'est certain, mais un pas a été franchi en direction de la résolution de cet épineux dossier diplomatique. Le fondateur de WikiLeaks est accusé de viol en Suède, accusations qu'il rejette, tout en refusant de quitter l'ambassade de peur de se voir extrader vers les Etats-Unis, où il risque des poursuites après la divulgation par son site en 2010 de très nombreux documents classés secret défense concernant les opérations militaires en Irak et en Afghanistan.

Avec la conclusion de cet accord préliminaire d'entraide juridique entre l'Equateur et la Suède, annoncé hier, la situation, jusqu'ici bloquée, pourrait évoluer. Les procureurs suédois ont proposé de venir à Londres interroger Assange, ouvrant la voie à une possible levée du mandat d'arrêt européen dont il fait l'objet. Il faudra, pour cela, qu'un dispositif d'assistance pénale soit mis en place, comme le demande l'Equateur. L'accord pourrait être finalisé cette semaine.

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué la déclaration d'amour de Sarah Palin à Marion Maréchal-Le Pen; Julien Lepers, évidemment; un amendement prochainement étudié par l'UE qui inquiète les géants du web et le faux selfie du Pape François.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.