Y a-t-il une vie (numérique) après la mort ?
Que faire des comptes en ligne des personnes décédées ? Pour les réseaux sociaux, le problème est réccurent, tout particulièrement pour Facebook, qui a bâti toute son économie sur la mise en scène de nos propres vies. Lorsque ces dernières se terminent, donc, que faire ? Supprimer les comptes ? Ou les faire exister sous forme de mémorial ? Ces deux possibilités sont d'ores et déjà mises à disposition des proches des personnes disparues, et une troisième option vient d'être proposée.
Les utilisateurs américains (pour le moment) du réseau peuvent en effet désormais désigner un légataire de leur profil Facebook. Ce dernier pourra changer la photo de profil, poster un message d'accueil, télécharger le contenu public du compte (photos et statuts) ou accepter les demandes d'amis mais ne pourra ni accéder aux messages privés, ni poster de statuts, ni supprimer quoi que ce soit qui ait été posté du vivant du propriétaire.
Un héritage 2.0, qui remet sur la table l'éternelle question de la vie numérique après la mort. Un sujet qui n'a rien d'anecdotique ou de marginal, la CNIL estimant qu'un profil Facebook sur cent est celui d'une personne décédée. Soit environ 130 millions de pages, ce qui est tout sauf négligeable.
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué la réserve parlementaire de Patrick Balkany, la fausse joie des fans américains de la série House of Cards , dont la troisième saison a été publiée par erreur puis retirée de Netflix cette nuit, les tracas d'un informaticien hollandais après que son compte twitter automatique ait posté des messages jugés menaçants par la police, l'apparente mise en vente de la maison de Ian Curtis et la performance virale de Barack Obama, jamais à court de buzz pour promouvoir l'assurance santé :
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