Esport, Major de Counter Strike à Bercy : "C'est le tournoi d'une vie", pour Fabien 'Neo' Devide, fondateur du club Vitality
Des milliers de supporters captivés par le spectacle que leur offrent les joueurs, des centaines d'ultras du club Vitality, les Golden Hornets, fervents supporters en maillot jaune et noir... L'Accor HÖtel Arena vibre? ce week-end du 20 mai? au rythme des actions des joueurs professionnels de Counter Strike qui se disputent le titre dans le Blast TV Major, un des plus gros tournois de l'année. Doté de plus d'un million de dollars? à se répartir entre les meilleures équipes, c'est un grand événement du calendrier, qu'Emmanuel Macron avait voulu annoncer en personne.
"Qui ne saute pas n'est pas Vita !", "Vitalityyyyyy ! Vitalityyyyy ! Vita, Vita, Vitalityyyyyy !", les chants résonnent et s'enchaînent lors des quarts de finale, qui ont opposé jeudi 18 mai l'équipe française aux Anglais d'In to the Breach. On est comme au stade de foot, et bien loin du jeu vidéo joué dans sa chambre, ou entre amis. Quand les Français se qualifient pour le dernier carré, c'est l'explosion de joie.
"C'est absolument un rêve de gosse. Quand on a posé les briques de cette discipline, il y a quelques années, on voulait en vivre plutôt qu'en survivre. Aujourd'hui remplir l'Accor Hôtel Arena c'est tout simplement merveilleux, c'est des frissons", explique Fabien Devide, fondateur de l'équipe française Vitality à franceinfo.
"On a souvent des joueurs qui arrivent très jeunes, entre 17 et 18 ans. On doit les préparer à devenir des athlètes, parce que c'est ce qu'on leur demande d'être aujourd'hui."
Fabien 'Neo' Devide, fondateur de Vitalityà franceinfo
Ce week-end, la ministre des Sports, Amélie Oudéa Castéra, et le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, sont attendus sur place pour soutenir le secteur de l'esport en France. Un plan gouvernemental a été annoncé début 2023, et il doit venir résoudre des problèmes bien réels pour l'industrie, d'après Fabien Devide :
"On manque d'encadrement amateur et semi-pro. Dans le sport, on va avoir des catégories de jeunes, des éducateurs. Nous, la détection elle se fait un peu à la sauvette, à l'oeil et on a souvent des joueurs qui arrivent très jeunes, entre 17 et 18 ans. On doit les déshabituer de leurs mauvaises habitudes, et les préparer pour être au top-niveau, et grandir et devenir des athlètes, parce que c'est ce qu'on leur demande d'être aujourd'hui".
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