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Finales du LEC à Montpellier : "On est preneur pour accueillir d'autres compétitions", assure le maire de la ville Michaël Delafosse

Montpellier est une ville importante en France pour le jeu vidéo. L'accueil à la fin de l'été des finales européennes du championnat de "League of Legends" le démontre à nouveau. Un écosystème performant que le maire PS de la ville, Michaël Delafosse, assure vouloir dynamiser.
Article rédigé par Jules de Kiss
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
"On est preneur pour accueillir d'autres compétitions", assure à franceinfo le maire de la ville Michaël Delafosse, alors que la ville accueillera les finales du LEC à la fin de l'été 2023. (PASCAL GUYOT / AFP)

Montpellier accueillera à la fin de l'été prochain, à la Sud de France Arena, l'une des plus grosses compétitions européennes de jeu vidéo, les finales du LEC, le championnat européen de League of Legends. Explications avec Laure Valée, consultante esport de franceinfo. Le maire PS de la ville Michaël Delafosse, explique aussi à franceinfo sa stratégie autour de l'esport.

franceinfo : À quoi va ressembler cet événement à la fin de l'été (on ne connaît pas encore les dates précises) ?

Laure Valée : Il faut savoir qu'historiquement Riot Games, l'éditeur de League of Legends, a toujours aimé organiser des événements sur le sol français, puisque nous avons un des publics les plus impliqués en Europe, et même dans le monde. Des championnats du monde se sont déjà tenus à Paris, mais voilà, Montpellier accueillera les finales européennes de League of Legends à la Sud de France Arena. Elle a une capacité de 10.000 à 15.000 personnes, donc il y aura beaucoup de monde et j'imagine une très bonne ambiance sur place.

"Je le dis très clairement, nous, on est preneur pour accueillir d'autres compétitions."

Michaël Delafosse, maire de Montpellier

à franceinfo

Le choix de Montpellier, c'est tout sauf une surprise ?

Montpellier, c'est la ville où habite Zerator et où est organisé le Zevent, ce marathon caritatif de streamers qui fait beaucoup de bruit chaque année. On y trouve aussi les studios d'Ubisoft, l'éditeur de jeu français, ainsi que beaucoup d'écoles qui forment au métier du jeu vidéo.

Cet environnement explique, d'après le maire, Michaël Delafosse, le choix de sa ville par des organisateurs de compétitions : "D'abord, l'écosystème montpelliérain est très repéré, et ça, c'est un atout. Ensuite, on a des infrastructures adaptées pour accueillir des manifestations sportives. Je pense au handball évidemment. On a l'Arena, on a le parc des expositions, qui donnent, à tous les organisateurs de ce type de manifestations autour de l'esport, un champ des possibles pour pouvoir accueillir convenablement le public".

Il y a maintenant beaucoup de villes qui comme Paris ou Montpellier veulent accueillir des compétitions d'esport. Pourquoi ?

Pour le tourisme, ces événements amènent beaucoup de monde. C'est bien pour la jeunesse en attente de ce genre d'événements. L'esport offre un rayonnement global à une ville.

C'est également la conviction du maire de la ville Michaël Delafosse : "C'est aujourd'hui une pratique sociale très développée chez les jeunes. L'ignorer serait une erreur, la mépriser serait insultant. Il faut la soutenir et moi, je le dis très clairement, nous, on est preneur pour accueillir d'autres compétitions. Quand on accueille ce type de manifestation, celles-là (les finales du LEC ndlr.), mais demain, d'autres, on soutient notre écosystème, et on lui donne une très bonne visibilité, ce qui est bien pour l'emploi et bien pour les gamers".

Et d'ailleurs, Michaël Delafosse assure lui-même être un gamer, ce qui n'est pas anodin généralement dans l'engagement des élus pour soutenir l'industrie vidéoludique ou l'esport. "J'ai grandi avec Zelda, Mario, Medal of honor, Doom. Sim City... Certains diront que quand on est maire, c'est un chemin naturel. Et maintenant j'ai des enfant,s et je joue avec eux", assure l'élu.

franceinfo esport avec Laure Valée et Jules de Kiss à podcaster sur l'appli franceinfo et l'appli Radio France.

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