Charlie, 22 ans : "C'est important de savoir se forger son avis, on est l'avenir de cet Etat"
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-28 ans. Jeudi 14 octobre, rencontre avec Charlie à Paris. À 22 ans, il veut créer sa propre maison de couture.
À 22 ans, Charlie a pour projet de créer une maison de couture afin d'y proposer des vêtements plus inclusifs et accessibles. La couture est une passion qui vient de sa mère : "Ma mère est couturière. J'ai pris goût à choisir les tissus avec elle, à parler avec elle pendant qu'elle est en train de coudre", raconte Charlie qui dit être entouré de personnes aux styles très différents et qui travaillent déjà dans la mode. "Je me suis dit, 'pourquoi je ne ferais pas quelque chose du même genre ?"
Charlie voudrait créer une maison de couture "dans laquelle toutes les générations puissent se reconnaître", explique-t-il. Dans les vêtements qu'il imagine, Charlie s'inspire de plusieurs cultures : le Japon, l'Afrique et l'Europe.
"On me disait que pour réussir ma vie il fallait que je devienne avocat ou médecin"
"J'ai grandi avec une vision où on me disait que pour réussir ma vie il fallait que je devienne avocat ou médecin et que les métiers artistiques seraient une forme d'échec", confie le jeune artiste qui veut "montrer que non, l'échec ne vient pas du métier qu'on fait ni de combien on gagne mais de si on arrive à vivre du métier qu'on veut ou pas", ajoute-t-il.
Côté politique, c'est la première fois que Charlie va participer à une élection présidentielle. "Je vais sûrement voter", dit-il. Pour Charlie, les Français sont par ailleurs souvent insatisfaits : "On a toujours l'impression que le président actuel est le pire. c'est un cercle vicieux. Plus on va avancer, plus on va se dire que chaque président est pire que le précédent. Je trouve ça triste", ajoute-t-il.
Charlie appelle tous les jeunes à aller voter et à s'impliquer. "Pour moi, c'est important de savoir se forger son avis, étant donné qu'on est l'avenir de cet Etat, en se basant certes sur ce qui se dit mais aussi sur ce que nous ressentons. C'est comme ça qu'on se construit vraiment et qu'on apprend à se connaître", conclut-il.
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