Mort de Hassan Nasrallah : une onde de choc au Proche-Orient

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Durée de la vidéo : 2 min
Mort de Hassan Nasrallah : une onde de choc au Proche-Orient
Mort de Hassan Nasrallah : une onde de choc au Proche-Orient Mort de Hassan Nasrallah : une onde de choc au Proche-Orient (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, V. Lerouge, F. Badaire, X. Roman, E. Noël, @RevelateursFTV
France Télévisions
Quel avenir pour le Hezbollah, désormais sans leader et privé d’une partie de ses principaux dirigeants, exécutés ou blessés ? De multiples questions apparaissent au Proche-Orient, où l’équilibre du Liban est toujours fragile, et l'Iran enclin à réagir.

Une frappe dévastatrice a éliminé le chef du Hezbollah, vendredi 27 septembre. Dans ses ruines se joue désormais l’avenir du Proche-Orient. Le Hezbollah, littéralement "parti de Dieu", s’est fixé pour but de combattre Israël. Une organisation politique avec sa milice, et l’armée non conventionnelle la plus importante au monde, avec 30 000 à 50 000 combattants. État dans l’État libanais, le Hezbollah a établi son quartier général dans son fief, la banlieue sud de Beyrouth (Liban), au cœur de la population chiite.

Un arsenal sophistiqué

L’armée israélienne concentre ses frappes sur ce secteur depuis quelques jours. L’élimination du chef du Hezbollah signifie-t-elle pour autant la fin du mouvement ? David Rigoulet-Roze, chercheur à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient, préfère parler d’un "affaiblissement en profondeur, de longue durée" que d’une "disparition du Hezbollah". Le mouvement dispose toujours d’un arsenal sophistiqué, des roquettes et des missiles capables de frapper sur tout le territoire israélien.

Sous la menace directe du Hezbollah, près de 60 000 personnes ont évacué le nord d’Israël depuis octobre 2023. La mort d’Hassan Nasrallah pourrait avoir des conséquences encore plus lointaines. L’Iran vient en effet de perdre son principal bras armé dans la région. Téhéran a jusqu’à présent évité la confrontation directe, préférant activer les groupes qu’elle finance. "On peut imaginer une intensification des attaques dans l’ensemble de la région (…), à la fois contre les intérêts américains et l’État d’Israël", commente David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus. 

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