Donner son enfant sur internet !

C'est le cas par exemple le cas de Quita, une jeune
libérienne de 16 ans. Ses parents adoptifs, Todd et Melissa Puchalla, installés
dans le Wisconsin disent ne plus savoir comment faire avec cette adolescente
qui présente des problèmes de santé et de comportement.

Le couple publie donc
une annonce, comme on le ferait pour donner un chiot ou un chaton, et en deux
jours, il trouvent une nouvelle famille d'accueil, les Eason, installé dans
l'Illinois.

Apparemment, une simple déclaration notariée stipulant que cette
famille est la gardienne de l'enfant suffit pour assurer la transaction. La
législation américaine semble assez floue en la matière.

Reuters explique que ce système totalement illégal
évidemment offre à ces familles d'accueil la possibilité d'adopter un enfant
sans avoir à affronter le parcours administratif habituel, compliqué, et qui
coûte cher, 35.000 euros économisés explique ainsi le couple qui a récupéré
Quita. Des parents adoptifs qui échappent aussi, du coup, aux contrôles des
services sociaux. Si les règles avaient été respectées dans notre exemple,
les Eason n'auraient jamais pu avoir un agrément. Les autorités de protection
de l'enfance ont ce couple dans le collimateur depuis de nombreuses années, répertorié notamment comme ayant des problèmes psychiatriques graves avec
risque de comportements violents.

Megan Twohey qui a mené cette enquête affirme avoir
découvert plus de 250 cas similaires à celui de Quita sur les 5 dernières
années.

Un système illégal

La journaliste de Reuters qui a enquêté pendant 18 mois
explique que ce système, totalement illégal, offre à ces familles d'accueil la
possibilité d'adopter un enfant sans avoir à affronter le parcours
administratif habituel, parcours compliqué, et qui coûte cher :"35.000
euros économisés," explique ainsi le couple qui a récupéré Quita. Des
parents adoptifs qui échappent aussi, du coup, aux contrôles des services
sociaux.

Si les règles avaient été respectées, les Eason n'auraient
jamais pu avoir un agrément ; les autorités de protection de l'enfance ont ce
couple dans le collimateur depuis de nombreuses années, répertorié notamment
pour des problèmes psychiatriques graves avec risque de comportements violents.

Megan Twohey qui a mené cette enquête affirme avoir découvert plus de 250 cas similaires à celui de Quita sur les cinq dernières années.

The Child Exchange , reportage de Reuters Investigates

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