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Deux Américaines s'en vont en guerre contre les "cadenas de l'amour"

C'est un phénomène qui se répand dans toutes les grandes villes touristiques : les "Love Locks" (les cadenas de l'amour). Pour symboliser leur passion, des milliers de couples accrochent des cadenas sur les ponts à Paris, à Séoul, à Cologne, au risque de détériorer les patrimoines historiques. Très agacée, la mairie de Rome a pris la décision d'interdire cette pratique sous peine d'une amende de 50 euros. En France, ce sont deux Américaines qui interpellent la Maire de Paris.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Les "cadenas de l'amour" sont bannis du Pont Milivio à Rome. Un pont qui en a vu passer des
centaines de milliers d'amoureux. Depuis que l'écrivain Federico Moccia
popularise la pratique dans un de ses romans, en 2006. On y découvre les
héros accrocher un cadenas sur lequel sont gravés leurs noms au
lampadaire du pont, et jetter la clé dans le Tibre avant de s'embrasser.

Depuis 2007, il
est devenu impossible de rejouer cette scène, d'un romantisme rare. Pour
ceux qui s'y risquent, c'est une amende de 50 euros. Décret du maire de
Rome qui voit en cette pratique un acte de
vandalisme.

Paris, capitale du "Love Locks"

En France, l'exemple emblématique est le Pont des Arts à Paris, qui croule sous le poids des milliers de
cadenas
accrochés aux rambardes. D'après un technicien de la maire de Paris,
les "Love Locks" font plier les grilles. Régulièrement, les agents de
la ville changent les grillages.

Mais à peine les verrous
disparus, d'autres viennent les remplacer dans la foulée.

Et
contrairement à Rome, Paris n'entend pas mettre un terme à cette
manifestation tellement romantique. Ce qui n'est pas du goût de certains
riverains, de touristes amoureux
de la ville lumière. C'est le cas de Lisa Taylor-Huff . Cette franco-américaine,
réside dans la capitale. Elle a lancé avec une amie new-yorkaise une
pétition sur internet, une campagne intitulée "No loves locks" ... 

Ce n'est pas une déclaration de guerre contre la France mais plutôt
déclaration d'amour pour Paris.

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