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L'Allemagne, bientôt dans le club des binationaux

Depuis 2005, l'Allemagne connaît des débats vifs sur la double nationalité. Pour le moment, cette disposition reste très exceptionnelle et ne concerne pas la plus importante communauté étrangère du pays, les Turcs. Depuis la semaine dernière, le SPD (parti de l'opposition) se positionne clairement pour un assouplissement de la loi. Si c'est le cas, les 3 millions d'allemands d'origine turque pourront choisir la binationalité.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

A la grande différence de la France, les allemands d'origine
étrangère doivent faire face à un choix cornélien : choisir entre la nationalité allemande ou le pays d'origine.
Obtenir les deux à la fois n'est pas possible.  

Problème : la première puissance européenne évolue. Elle doit aujourd'hui lutter contre son déclin
démographique. L'Allemagne a besoin de main d'œuvre, d'immigration, pour faire
fonctionner son économie, pour nourrir son industrie et ses services.

La "clause de l'option "  

Déjà en 2000, le fameux "droit du sang" avait été assoupli avec l'introduction de la "clause de l'option".

Cette fameuse clause permet aux enfants d'immigrés non
européens d'accéder à la citoyenneté allemande, à condition que l'un des deux
parents ait résidé légalement en Allemagne pendant 8 ans.

Alors seulement à
l'âge de la majorité, l'enfant peut accéder à la nationalité allemande à
condition qu'il ait renoncé à sa nationalité d'origine. Aujourd'hui, l'Allemagne
veut assouplir la règle et rentrer dans le club des pays binationaux. C'est le
cas de l'Espagne, du Royaune-Uni, de l'Italie, de la Belgique et la France.

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