La "Slow Food" en Asie: la révolution au bout des baguettes
En Corée du Sud, la semaine dernière, le
fondateur de ce mouvement "éco-gastronomique", l'italien, Carlos
Petrini a été accueilli comme un véritable héros, comme "un champion de la terre" lors du
Salon "Asio Gusto", organisé par l'association. Près de 500.000
visiteurs se sont massés pour découvrir les nouvelles manières de se nourrir
plus sainement, plus durablement et plus localement. Un véritable carton plein
asiatique pour la "Slow Food" qui fait de plus en plus d'adeptes.
Succès en Asie et en Europe
Ce mouvement vient d'un autre pays de la
gastronomie : l'Italie. C'est là-bas que Carlo Petrini a concocté, il y a
24 ans, cette philosophie de la belle nourriture qui nourrit l'estomac et l'âme.
La recette a fait mouche, si bien qu'aujourd'hui l'association est devenue un véritable
mouvement international.
Combien de membres ?
Aujourd'hui plus de 100.000 membres sont officiellement
éparpillés dans 132 pays. D'une petite confrérie de fins gourmets, la " Slow
Food " est devenue un manifeste mondial pour une agriculture durable, un
mouvement de défense de la biodiversité alimentaire. Et partout ou la malbouffe
avance, c'est là que la "Slow Food" arrive à s'implanter c'est le
cas des Etats-Unis, l'Allemagne, les Pays-Bas.
Et en France ?
On est le pays des plaisirs de la
table. Mais on est aussi le pays qui perd énormément en
diversité alimentaire. Des centaines de produits agricoles sont en péril ou en
voie de disparition. Pour les valoriser le réseau "Slow Food"
soutient par exemple les productions de navet noir de Pardaillan, la volaille
Coucou de Rennes et bien plus encore selon**** Lucia Penazzi responsable de projet chez "Slow Food France."
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