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Steve Wozniak

Bien moins connu que le légendaire Steve Jobs, Steve Wozniak est pourtant l'autre cerveau à l'origine de la création d'Apple.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Steve Wozniak fut un rouage essentiel du lancement d'Apple, au milieu des années 1970 © SIPANY / SIPA)

 Pas sûr que Steve Wozniak aurait aimé être autant sous les feux des projecteurs que son ami Steve Jobs, mais il mérite certainement sa part de lumière, tant il est vrai que sans lui, Apple ne serait jamais devenu Apple. Né en 1950, Woz, comme on l’appelle, est tombé dans l’électronique quand il était petit. Il va rapidement suivre les traces de son père ingénieur en bricolant, dès l'âge de 13 ans, des calculatrices, puis un premier micro-ordinateur. Ayant trouvé sa voie, il part étudier l'informatique à l'université de Boulder, dans le Colorado. Il s'en fait renvoyer pour avoir tenté d'en pirater les systèmes et rentre dans sa Californie natale où il rejoint la prestigieuse université de Berkley au tout début des années 1970.

En 1971, il fait la rencontre qui va changer sa vie : celle de Steve Jobs, avec qui il s'intéresse au développement de la téléphonie. Chacun entame sa vie professionnelle de son côté (Wozniak chez Hewlett-Packard, Jobs chez Atari), mais les deux jeunes hommes ne se quittent pas et décident, en 1975, de créer leur propre micro-ordinateur. Ce sera l'Apple I, qu'ils mettent au point dans le garage de la maison familiale de Jobs. L'année suivante, ils fondent Apple Computers, dont Wozniak devient vice-président. Il développe alors un premier système d'exploitation maison, et surtout une nouvelle version de leur ordinateur, l'Apple II, première réussite de l'entreprise et l'un des tous premiers succès de l'informatique grand public.

Dans les années 1980, Wozniak va peu à peu s'éloigner d'Apple, qu'il quitte au milieu des années 1980, peu de temps avant que Jobs s'en fasse renvoyer par le conseil d'administration, avant d'y revenir avec le succès que l'on sait. Wozniak, lui, ne renouera pas avec l'entreprise dont il a vendu l'essentiel de ses parts. Conférencier très prisé, il fonde par ailleurs plusieurs entreprises et s'intéresse de près au développement des start-ups, assumant de fait son rôle de patriarche des nouvelles technologies. Son amitié avec Jobs, elle, a connu des hauts et des bas, mais les deux hommes sont restés proches jusqu'à la mort de ce dernier, en octobre 2011, qui a laissé Wozniak seul légataire d'une histoire qui restera parmi les plus grandes pages de l'informatique grand public.

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