Canada, APL, et Sciences Po
Coup de chaud sur les aides au logement étudiant...
C'est une rumeur qui a enflé tout le week-end: le gouvernement aurait l'intention de supprimer les allocations logement aux étudiants non-boursiers. Une piste étudiée par Bercy, d'après le Journal du dimanche, qui a provoqué un tollé, notamment du côté des syndicats étudiants...Rumeur démentie lundi par le gouvernement, et à nouveau mardi, à l'occasion de la séance de questions au gouvernement, quand la secrétaire d'état à l'enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a dénoncé ce qu'elle a appelé une "rumeur". Même Benoit Hamon, le ministre de l'Education nationale, y est allé de son tweet, pour affirmer qu'il n'y aurait pas d'économies sur le dos des étudiants.
Le logement représente en moyenne 50% du budget étudiant: seul 9% des étudiants sont logés dans des résidences universitaires, et les autres doivent se débrouiller avec le parc de logements privés et ses tarifs prohibitifs. Dans les 5 villes étudiantes les plus chères, Aix, Bordeaux, Paris, Lille et Lyon, il faut compter 500 à 600 euros mensuels pour un studio.
Les études au Québec pourraient bientôt coûter plus cher aux étudiants français...
Le nouveau premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a annoncé une hausse à venir des frais de scolarité des étudiants étrangers, et ce pour les aligner sur les tarifs des étudiants canadiens non québécois. En effet, en vertu d'un accord de 1978, les étudiants français paient les mêmes frais de scolarité que les étudiants québécois.... et donc beaucoup moins chers que les canadiens anglophones. Les tarifs des universités québécoises restent certes plus élevés qu'en France, mais hyper compétitifs si on les compare à ceux pratiqués au Canada anglophone ou aux Etats-Unis. Si cette décision est confirmée, la facture moyenne des petits français passerait de 1500 à 4200 euros par an. Un syndicat étudiant québécois s'est élevé contre cette hausse qui toucherait chaque année 12000 étudiants français, et une pétition a été mise en ligne pour protester contre cette perspective, ce soir elle affichait 1400 signatures.
Concours commun des IEP...
Tout le monde connaît Sciences po Paris, mais il faut savoir qu'il y a en France 9 instituts d'études politiques, et un petit dernier, le 10e, qui ouvrira ses portes en septembre à Saint-Germain-en-Laye, dans la banlieue ouest de Paris.
Sur ces 10 IEP, 7 proposent un concours commun, à savoir Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse. Peuvent s'inscrire les bacheliers 2013 et les futurs bacheliers 2014.
Les incriptions sont ouvertes jusqu'à vendredi à 10h, le concours, 3 épreuves écrites, se déroulera le 24 mai. Un concours qui attire de plus en plus d'étudiants chaque année, car les études en IEP sont une bonne option pour les jeunes qui aiment l'histoire, la politique, le droit, mais qui ne savent pas vers quel métier s'orienter. En 2013 il y a eu en moyenne 12 candidats pour 1 place.
Sur les réseaux cette semaine
Elle s'appelle Virginie Spies, elle est précisément maître de conférence à l'université d'Avignon, sémiologue, et elle s'intéresse aux réseaux sociaux, à la télé connectée...Elle a un blog, Semioblog, qu'elle ouvre à ses étudiants de licence de communication pour qu'ils y publient leurs articles. Encore plus original, elle organise avec eux des parties de "live-tweet" d'émission de télévision - un live tweet consiste à commenter et analyser en direct sur le réseau Twitter un évènement ou une émission de télé auquel on assiste.
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