Marlon Williams, la Nouvelle-Zélande en plein cœur
Pour nos esprits certainement étroits, la Nouvelle-Zélande c'est le rugby, les moutons, et éventuellement les paysages du Seigneur des Anneaux. Et bien non, désormais c'est aussi la country et Marlon Williams, 25 ans et une histoire peu commune. Enfant de chœur, mère musicienne, père maori et une adolescence passée à Lyttelton, une petite ville de 3000 habitants. Il sort deux albums avec son groupe avant de partir en Australie en 2011, en partie à cause du tremblement de terre qui a ravagé Christchurch.
Le jeune homme tient à ses racines mais il s'agissait de fuir l'enfermement d'une terre éloignée : "La Nouvelle-Zélande est loin de tout… Pour le processus créatif, c’est super car vous avez du temps et de l’espace pour réfléchir, et l’influence américaine se fait probablement moins sentir. Mais, vous savez, à un moment il faut quand même que vous partiez pour découvrir ce qui se fait dans le monde ".
Marlon Williams est déjà très connu en Nouvelle-Zélande mais il s'est aujourd'hui fixé un défi : s'imposer en Europe. Sa base musicale est très large, il donne dans la country et la musique folk, mais sa belle voix s'adapte très bien aux ballades simples et émouvantes, guitare-voix et rien d'autre. Et dans ce premier album, neuf chansons dont trois reprises, Marlon Williams a voulu rassembler une part de son identité. "En fait, c’est un album d’amoureux de la musique, explique-t-il, il vient de mon amour pour la musique que les gens, je pense, devraient écouter ".
Une musique de grands espaces et d'horizons lointains... Marlon Williams n'a pas fait 20.000 kilomètres pour rien, l'Europe s'apprête à faire une belle découverte.
Marlon Williams (Dead Oceans/[Pias]). Premier album disponible. En concert le 15 avril prochain au Printemps de Bourges.
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