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Barbara Pravi donne la réplique à Isabelle Adjani dans la fiction "Adieu Vinyle" : "elle m'a portée et donné des conseils"

Barbara Pravi, arrivée deuxième à l’Eurovision 2021,interprète le rôle d'une jeune chanteuse dans la fiction "Adieu Vinyle". Elle ne cache pas son admiration pour Isabelle Adjani avec qui elle partage plusieurs scènes.
Article rédigé par franceinfo
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Barbara Pravi sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Barbara Pravi est autrice-compositrice et interprète, révélée au grand public grâce à sa participation au spectacle Un été 44 en 2016. À l'évocation de son nom, on pense surtout à l'Eurovision. Grande gagnante de l'émission Eurovision France, c'est vous qui décidez ! diffusée sur France 2, la jeune femme de 28 ans, à l’époque, a représenté la France à ce concours de la chanson en 2021 à Rotterdam. Elle terminera seconde. Après avoir fait ses premiers pas dans un téléfilm en 2019, elle revient devant la caméra de Josée Dayan, le lundi 18 septembre 2023 à 21h10, dans le téléfilm Adieu Vinyle sur France 2. Elle incarne Florence, une jeune chanteuse pleine d’ambition qui se verrait bien à la place d’Ève, jouée par Isabelle Adjani, une chanteuse de récital vieillissante. "Ève est un peu la force positive et Florence est un peu la force négative, souligne Barbara Pravi. Florence a un peu les dents qui raient le parquet. Ceci étant dit, elle est elle-même obnubilée par cette femme et rêverait d'être elle". 
 
franceinfo : Avec Adieu Vinyle ce sont vos débuts en tant que star. De plus, vous en êtes entourée, avec Josée Dayan à la réalisation, Isabelle Adjani et Mathieu Amalric pour vous donner la réplique. Peut-on dire : "Non" à un tel casting ?

Barbara Pravi : On peut, mais on n'en a même pas envie. C'est incroyable d'avoir eu la chance de faire ça, d'autant plus que Josée m'a choisie. Je n'ai pas passé de casting pour jouer ce rôle. Dans cette fiction Ève est un peu la force positive et Florence est un peu la force négative, elle a un peu les dents qui raient le parquet. Ceci étant dit, elle est elle-même obnubilée par cette femme et rêverait d'être elle.

Adieu Vinyle est un drame policier. Vous n’avez que deux scènes avec Isabelle Adjani. Vous n'étiez pas trop impressionnée devant elle ? 

Elle a une aura incroyable. Elle est tellement gentille, douce. Elle a une grâce très particulière et c'est ça qui est impressionnant. Quand elle arrive dans une pièce, on ne voit qu'elle. C'est aussi une femme extrêmement sympa. Elle a été très bienveillante, elle m'a portée et donné des conseils. J'arrivais sur le plateau et on répétait ensemble. 

"Je n'ai pas été impressionnée par Isabelle Adjani puisque je me suis sentie vraiment aidée."

Barbara Pravi

à franceinfo

Les chansons de la fiction sont signées Benjamin Biolay. Vous n'aviez pas envie de les faire vous-même comme vous êtes compositrice ? 

La question ne s'est pas posée et surtout, j'étais ravie d'être l'instrument de quelqu'un pour une fois. Comme je compose mes chansons, en fait, c'était génial d'avoir eu la chance d'être l'objet du désir et de José et de Benjamin d'une certaine manière puisque je suis allée en studio, il m'a dirigé en me disant : C'est mieux si tu chantes comme ça. Dans les années 60, elle l'aurait interprétée de cette façon. Ça fait un bien fou. Ça libère une partie de l'esprit. Je suis contente qu'elle ne me l'ait pas proposé parce que je n'aurais pas pu dire non et en même temps, ça m'aurait ajouté une charge de stress dont je n'avais pas besoin. 

Le retour de Barbara Pravi, la chanteuse, est pour quand ? 

Bientôt. Il y a un album en préparation. J'en suis au début donc pour l'instant, il y a des bouts de choses. J'ai tellement aimé être sur scène, c'est mon endroit de vibrations, où j'ai rencontré plein de gens, dans plein de pays. J'aimerais repartir l'année prochaine. 

"C'est pour le public que je fais de la musique. C'est pour lui que je vais chanter. C'est une vraie relation et ça s'entretient comme de l'amitié ou de l'amour."

Barbara Pravi

à franceinfo

Cela fait des années que vous êtes dans la chanson, mais vous avez véritablement explosé en 2021 en représentant la France à l'Eurovision. Qu'est-ce que l'Eurovision a changé pour vous ? 

Ça a tout changé. J'étais serveuse avant de faire l'Eurovision. Je faisais de la musique, bien sûr, et j'écrivais pour les autres, mais ça ne suffisait pas pour que je gagne ma vie parce que c'est très difficile de gagner sa vie dans les métiers artistiques. Le fait de faire l'Eurovision France a vraiment permis au public de me rencontrer et c'est lui qui a décidé. Il m'a ensuite emmené à Rotterdam. Le public fait partie de cette ascension-là et c'est hyper-important pour moi de toujours entretenir ce lien. J'allais quasiment tous les soirs voir le public après les concerts en dédicaces. 

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