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Claire Arnoux : "Je n’aime pas le lynchage médiatique"

La journaliste de beIn Sports, diffuseur exclusif de l’intégralité de l’Euro de foot, est à l’antenne tous les week-end.

Article rédigé par franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Claire Arnoux, journaliste à beIn Sports. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Si TF1 et M6 se partagent la diffusion de 23 des 52 matches de l’Euro, c’est sur beIn Sports qu’on peut voir la compétition dans son intégralité. Chaque week-end, Claire Arnoux reçoit des célébrités dans son Salon VIP et pour les rencontres des Bleus, elle s’invite chez des people. Mercredi 23 juin, c’est chez l’animateur de Skyrock, Fred Musa qu’elle s’installera pour suivre Portugal-France. Pas trop frustrant de ne pas être sur le terrain, dans les stades ?  "Oui et non, ce n’est pas mon métier, j’ai toujours fait du plateau, donc je m’en accommode et j’y prends beaucoup de plaisir. Je reçois des légendes du foot que je n’aurais pas croisées sur un stade", répond Claire Arnoux. Ce sont ses parents qui lui ont transmis la passion du sport, du foot, de la boxe et de la Formule 1 en particulier : "J’ai toujours voulu être journaliste, les opportunités se sont présentées naturellement. Le sport me correspondait mieux à ce moment-là, c’est une très bonne école." Les rédactions sportives restent majoritairement masculines, mais la journaliste n’a pas eu de mal à trouver sa place.

Je ne sais pas si c’est plus difficile dans le journalisme sportif qu’ailleurs. Ce n’est pas le seul corps de métier ou l’égalité hommes-femmes est encore à obtenir.

Claire Arnoux

sur franceinfo

Claire Arnoux n’a pas témoigné dans le documentaire de Marie Portolano Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, dans lequel des femmes racontaient le sexisme, le harcèlement voire les agressions qu’elles ont subis au cours de leur carrière. "On ne m’a pas demandé de le faire. Si on me l’avait demandé, j’aurais accepté certainement mais avec tout ce qui s’est passé derrière je ne sais pas… le tribunal des médias… Nos patrons doivent gérer les problèmes internes et si ce n’est pas possible, c’est la justice qui doit s’en charger. Je n’aime pas le lynchage médiatique. En tout cas, dans notre rédaction, tout va bien pour moi", explique la journaliste.

 

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