Coupe du monde de rugby : "J''aimerais que 2023, soit le 98 du foot qu'on a connu ", s'enthousiasme la journaliste de TF1 Isabelle Ithurburu
Après 14 années passées à Canal+, Isabelle Ithurburu officie maintenant sur TF1. La journaliste a fait ses débuts sur la première chaîne dans le magazine "50’ inside" début septembre. Elle s’apprête à couvrir cette Coupe du monde de rugby, qui démarre vendredi 8 septembre avec une affiche de rêve opposant la France à la Nouvelle-Zélande, avant de s’atteler à de nouveaux projets par la suite.
franceinfo : On y est, la Coupe du monde commence. C'est un rêve de journaliste sportive, qui plus est spécialiste de rugby, que d'incarner une Coupe du monde à la maison sur la première chaîne d'Europe ?
Isabelle Ithurburu : Oui, le "à la maison" est important parce que c'est vrai que j'ai eu la chance de couvrir plusieurs Coupes du monde sur Canal +, mais le fait qu'elle soit en France, dans une année où on est très forts, on fait partis des favoris, oui, c'est un rêve. Je commence à réaliser. Cela fait des semaines qu'on se prépare. À chaque fois que j'en parle j'ai les poils qui se hérissent parce qu'il va y avoir un vrai beau spectacle avant et puis après. Il y a ce match aussi, on ne pouvait pas rêver mieux que de démarrer avec les All Blacks.
Vous êtes dans quel état d'esprit ? C'est de l'excitation ? C'est du trac ?
Alors là, pour l'instant, ce n'est que de l'excitation. Je pense que j'aurai du trac juste avant la prise d'antenne à 19 heures. Je pense que je vais être débordée par l'émotion, mais dans le bon sens du terme, parce que de toute façon, tous les gens qui vont nous regarder vendredi vont l'être. Ça va être une belle fête et on va partager tout ça.
"J'ai parfois peur que la passionnée, la supportrice prenne le pas sur la journaliste."
Isabelle Ithurburuà franceinfo
Et le fait que ce soit une femme que TF1 ait choisi pour incarner le rugby, c'était Denis Brogniart avant, est-ce un signe fort ?
Je pense qu'ils ont surtout choisi une journaliste qui animait le rugby depuis 14 ans. Je ne suis pas sûre pour cette Coupe du monde, en tout cas, que ce soit un choix genré. Moi, je suis heureuse forcément.
Sur Canal +, vous vous adressiez à des fans de rugby. Vous présentiez une émission dédiée à ce sport. Là sur TF1, pour ce Mondial, ce sera un public plus large, pas forcément au courant de toutes les règles, qui s'intéresse peut-être au rugby qu'une fois tous les quatre ans. Comment vous abordez cette différence-là ?
J'ai déjà commencé à gérer ça dans le Canal rugby club puisque c'était la première émission 100% rugby qui était en clair, donc on avait cette notion de s'ouvrir un peu plus et d'être plus grand public. Mais c'est vrai que là, ça va être une autre dimension parce que la masse de gens qui ne savent même pas qui est Antoine Dupont, par exemple, c'est quelque chose que j'ai eu du mal à intégrer.
La décision de quitter Canal + a été facile à prendre, après 14 ans ?
Pas du tout facile.
Il y a eu donc le premier numéro de "50' inside" la semaine dernière. Que vous a dit Nikos ?
Il a dit que c'était très bien. On a plus parlé de l'émission en général et de l'exercice que de ma première. Il m'avait déjà donné quelques conseils.
L'audience était très bonne, similaire à celle de la semaine précédente, donc tout va bien ?
Tout va bien.
Un dernier mot sur le rugby ? On va la gagner cette Coupe du monde ?
On peut la gagner, plus que jamais. Et ce serait fantastique ! Moi, j'aimerais que 2023, soit le 98 du foot qu'on a connu. J'avais 16 ans en 98 et j'aimerais que les enfants et ados d'aujourd'hui, dans dix ou 15 ans, parlent encore de 2023 parce qu'ils auront vécu le plus beau des événements chez eux.
Vous avez une fille qui est encore petite, mais elle est à fond derrière les Bleus ?
Je vous assure qu'elle va l'être car elle a découvert la finale de Coupe du monde de foot. Elle a découvert des grands qui criaient, qui se déguisaient, donc elle n'attend que ça ! On va se mettre en bleu, blanc, rouge.
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