Cet article date de plus de six ans.

Coupe du monde féminine de football : "Par respect, j’aimerais bien commenter cette Coupe du monde avec Bixente Lizarazu", explique Grégoire Margotton

Le journaliste sportif de TF1 Grégoire Margotton s'interroge sur la place des femmes journalistes-commentatrices par rapport à leurs collègues masculins à l'occasion de la prochaine Coupe du monde féminine de football, en juin 2019. Il était l'invité de Célyne Baÿt-Darcourt sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le journaliste sportif Grégoire Margotton commentera vendredi soir sur TF1 le match de la Ligue des nations entre la France et les Pays-Bas au côté de Bixente Lizarazu. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

La Coupe du monde féminine de football sera pour la première fois diffusée sur TF1, en juin 2019. Une compétition qui soulève la question de la place des femmes... notamment derrière les micros. "Par respect, je trouve que ce serait bien d'avoir la même paire de commentateurs, ma pomme et Bixente Lizarazu", explique sur franceinfo Grégoire Margotton, commentateur sportif sur TF1.

"Peut-être aussi que je peux laisser ma place ?"

Ce qui m'énerve, c'est quand on dit 'équipe de France féminine' ou 'équipe de France' tout court pour les hommes.

Grégoire Margotton

sur franceinfo

Le journaliste n'exclut cependant aucune configuration. Une commentatrice féminine à ses côtés ? "C'est une possibilité", répond Grégoire Margotton. "Une femme, ou deux femmes, peut-être que je peux aussi laisser ma place, pourquoi pas ?"

L'actualité de cette prochaine Coupe du monde commence en tout cas dès le 8 décembre avec la diffusion du tirage au sort en exclusivité sur TMC. En attendant l'entrée en lice des femmes, les Bleus reviennent sur le terrain face aux Pays-Bas vendredi soir à 20h45 sur TF1, match de la Ligue des nations à suivre en compagnie du duo Margotton-Lizarazu.

Pour revoir l'intrégralité de l'interview :

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.