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"Picsou Magazine" fête ses 50 ans : "On veut continuer à proposer les meilleures bandes dessinées", assure le rédacteur en chef

Le bimestriel, créé le 21 février 1972, publie un numéro spécial à l’occasion de son 50e anniversaire.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Jean-Baptiste Roux, rédacteur en chef de "Picsou Magazine". (CAPTURE D'ECRAN)

2022, année Picsou ! Ce lundi 21 février, le magazine à l’effigie du célèbre canard fêtera ses 50 ans. Puis en novembre, c’est le volatile lui-même aura 75 ans.

Deux anniversaires qui seront célébrés en grandes pompes avec deux numéros spéciaux du bimestriel. Le 1er sort le 16 février, avec une BD de 132 pages, des extraits du 1er numéro et un retour sur les éditions qui ont marqué les lecteurs.

Avant de devenir en 2020 le rédacteur en chef de Picsou Magazine, Jean-Baptiste Roux faisait partie des inconditionnels et rêvait d’y travailler : "Je n’ai pas tous les numéros, je pense que peu de personnes les ont tous, mais j'en ai beaucoup, beaucoup. Beaucoup trop d'ailleurs !" Il a calculé qu’en empilant les 560 éditions depuis 1972, cela faisait un mur de huit mètres. 

Balthazar Picsou, dont le véritable patronyme est McPicsou (issu d’une famille écossaise désargentée), s’est d’abord appelé Harpagon puis Edgar. Aux États-Unis, c’est Uncle Scrooge, en Allemagne Onkel Dagobert, en Italie Paperon de Paperoni. 

Selon la légende, c'est à 10 ans que son père l’envoie cirer des chaussures dans les rues de Glasgow. Son premier client lui donne une pièce américaine pour le payer. Une escroquerie et un "sou fétiche" qui serait à l’origine de la volonté du jeune canard de faire fortune Outre-Atlantique, jusqu’à devenir le plus riche du monde. "L’histoire de Picsou nous est racontée d'abord par Carl Barks, son créateur, puis par un autre auteur, Don Rosa. Grâce à eux – et il y a très peu de personnages qui ont cette chance – on connaît sa jeunesse et toute sa formation de jeune cireur de chaussures de Glasgow jusqu'à devenir le canard le plus riche du monde.", déclare Jean-Baptiste Roux.

"Dans 'Picsou Magazine', on veut continuer à proposer les meilleures bandes dessinées historiques pour tous les jeunes lecteurs qui arrivent, il faut qu'ils puissent lire du Carl Barks et du Don Rosa."

Jean-Baptiste Roux

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Jusqu’en 2019, Picsou Magazine proposait un gadget vendu avec le journal. Une pratique abandonnée pour des raisons écologiques. Mais l’un des objets cultes va revenir cet été : le sou fétiche. "C’est le premier sou gagné par Picsou. Mais nous, chez Picsou Magazine, on a fait un sou fétiche avec la tête de Picsou dessus. Et on va le reproposer au public, ce sera le fac-similé du sou fétiche qui était dans le numéro 2 de Picsou Magazine. Je ne sais pas encore s’il sera lui aussi doré à l’or fin. L’original vaut aujourd’hui très, très cher sur eBay, plusieurs milliers d’euros. Comme certains numéros collectors, par exemple celui avec des cristaux magiques.", souligne Jean-Baptiste Roux.

Picsou aura même un stand rien que pour lui au prochain Festival de la BD d’Angoulême, du 17 au 20 mars. "Je peux même vous révéler que ce sera pas qu'un stand : on va recréer le bureau de Picsou avec ses sacs de billets et ses sacs de pièces.", souffle notre expert.

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