Une tribune dans le Monde critique le magazine Elle

L'interview du président de la République dimanche soir a été très suivie , avec près de 17 millions de téléspectateurs. Mais ce n'est pas tout : les analyses, les décryptages, les réactions à cette interview ont également suscité beaucoup d'intérêt. Hier soir, sur France 5, l'émission C dans l'air, intitulée "président-candidat 2 en 1" a été la plus regardée depuis septembre, avec plus de 2 millions de téléspectateurs. Record de saison aussi pour le Grand Journal, qui recevait Claire Chazal, l'une des intervieweuses du président. Et puis, très belle audience également pour Mots croisés, pour le JT de TF1, pour le JT de France 2. Une nouvelle preuve que la campagne électorale intéresse visiblement toujours autant les téléspectateurs.

La justice est-elle vraiment impuissante à gérer la déliquance des mineurs ? C'est la question au coeur d'un documentaire diffusé ce soir sur France 5. La réalisatrice a interrogé des jeunes, des familles, des juges pour enfants, et son constat va à contre-courant de certaines idées reçues : les professionnels se disent en effet plutôt satisfaits du travail réalisé auprès de ces jeunes. Sans angélisme ni optimisme béat, le film montre que ces jeunes n'ont pas forcément besoin d'une justice plus sévère, mais peut-être d'une éducation plus adaptée, d'un suivi sur le long terme. "Jeunesse sous surveillance" c'est ce soir 20h35 sur France 5.

Dans une tribune publiée sur le site du Monde, plusieurs personnalités s'en prennent au magazine Elle . "Il serait temps que les rédactrices de Elle s'aventurent hors de leurs bureaux vitrés" écrivent notamment Audrey Pulvar, Sonia Rolland, Clémentine Autain ou encore Noémie Lenoir. C'est une réponse à un article publié il y a deux semaines dans Elle et consacré aux "nouvelles égéries noires" . La journaliste y évoquait notamment les "racines vestimentaires" des femmes noires qui arborent "un boubou" , un "collier coquillage" ... Des mots qui avaient beaucoup choqué. Les réactions avaient été nombreuses sur les blogs, sur les réseaux sociaux. L'article a été retiré du site de Elle et la directrice de la rédaction du magazine a fait ses excuses. Insuffisant, aux yeux des signataires de cette tribune : "En près de 70 ans d'existence, Elle n'a daigné accorder sa couverture qu'à une poignée de femmes noires [...] C'est sur ce sujet que nous l'attendons désormais" .