Coma : de nouveaux examens par IRM
Le coma garde encore une grande part de mystère et dans les
cas les plus graves, il peut s'avérer très complexe de livrer un pronostic. Le
patient va-t-il se réveiller ? Quelles seront les séquelles à long terme ?
Pour les médecins, comme pour les familles, il est
déterminant d'obtenir des informations fiables au moment opportun : ni
trop tôt, ni trop tard. C'est là tout l'enjeu des examens par IRM
développés par le Professeur Louis Puybasset qui dirige le service de
neuroréanimation chirurgicale de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
En collaboration avec des chercheurs de l'Inserm et dix
autres centres de réanimation en France et en Belgique, il a mis au point une
méthode d'évaluation de l'état des connexions du cerveau des patients plongés
dans le coma après un arrêt cardiaque ou un traumatisme crânien.
Estimer la profondeur du coma
Pour estimer la profondeur d'un coma on utilise le score de
Glasgow, qui prend en compte plusieurs critères et attribue un score à chaque
réaction. Le résultat obtenu permet d'évaluer la profondeur du coma.
Le nouvel examen est une séquence quantitative et plus
qualitative. Avec cette IRM, on peut évaluer l'intégrité des connexions entre
les différentes régions fonctionnelles du cerveau et par conséquent la viabilité de certaines régions du cervau.
Ce nouvel examen se déroule entre le 7e et le 21e jour. L'enjeu est d'éviter de baisser les bras trop tôt mais aussi
d'éviter de s'acharner à réanimer une personne condamnée à une vie végétative.
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