Des recommandations pour mieux détecter le burn out
La Haute autorité de santé vient de publier un mémo pour aider les médecins à diagnostiquer le burn out. Un syndrome qui touche de plus en plus de monde.
Mieux diagnostiquer les personnes atteintes d’épuisement professionnel ou de "burn out" est le défi que s’est fixé la Haute autorité de santé (HAS). Cette dernière a publié un mémo pour venir en aide aux médecins afin de mieux cerner ce syndrome d’épuisement au travail.
Comme l’explique le HAS : "identifier le burn out est complexe pour différentes raisons : ses manifestations diffèrent d’un individu à l’autre, s’installent de manière progressive voire insidieuse et sont parfois les mêmes que pour d’autres troubles psychiques ou maladies".
De même, il est dur de savoir le nombre de personnes concernées : "aujourd’hui, personne n’est en capacité de donner un chiffre exact. Mais nous sommes sur des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de personnes qui sont touchées", explique Gérard Sebaoun, député PS et auteur d’un rapport sur le sujet
Le burn out pas reconnu comme maladie professionnelle
Pour Marie Pezé, docteur en psychologie, certains symptômes ne trompent pas : "si vous êtes à recourir à des produits, licites ou illicites, pour tenir au travail et si vous partez travailler en n’ayant plus envie de travailler, là, vous devez absolument aller consulter".
Aujourd’hui le burn out n’est pas reconnu comme maladie professionnelle. Depuis quelques années, des syndicats et des politiques militent pour sa reconnaissance comme maladie professionnelle.
En attendant, 200 médecins ont été poursuivis par des entreprises pour avoir écrit que la santé d’un salarié s’était dégradée du fait de ses conditions de travail.
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