Et si on cultivait des pleurotes ?
Mathias vit à Croissy-sur-Seine, dans les Yvelines, il nous écrit : "J'ai lu dans un hebdomadaire que l'on pouvait cultiver des pleurotes chez soi. Est-ce facile ?"
Claude Bureaux : Les pleurotes que les jardiniers nomment, selon les régions, cornes d’abondance, coquilles, oreilles ou barigoules ont souvent été cultivées par certains en récupérant des bûches d’ormes morts sur lesquelles avaient naturellement poussé des pleurotes.
Le pleurote est un champignon décomposeur qui pousse sur les arbres morts. Aujourd’hui, on le cultive surtout sur des sacs de sciure, de paille ou de sous-produits agricoles ou industriels biodégradables, peu coûteux comme les déchets de riz ou de coton. On peut trouver actuellement en jardinerie des kits de pleurotes prêts à pousser.
Il suffit d’installer le kit à la lumière et à une température supérieure à 15°, un hangar ou un auvent bien aérés et à l’abri du vent et des courants d’air fera l’affaire.
Des traitements préventifs au sortir de l’hiver avec de la bouillie bordelaise peuvent être envisagés. Lorsque les aiguilles de dessèchent et prennent une teinte rousse, on peut également découvrir à cette occasion une autre maladie : la maladie du rouge. Elle peut se combattre avec des produits anticryptogamiques et anti-pourriture du commerce. Je ne connais pas de méthodes de lutte alternatives aux produits chimiques de synthèse pour combattre ces maladies.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.