DmC Devil May Cry : de diable et d'épée
Née
en 2001 sur PlayStation 2, cette diabolique série a connu très vite le
succès grâce à une recette mêlant étroitement mythologie, combat
frénétique et jeux de plateforme. En
2013 : le retour et reboot est signé par le studio anglais Ninja Theory, à qui l'on doit l'excellent Enslaved, un DmC. Un Devil May Cry ressourcé qui a
le goût de la furia adolescente. Rythmé, enlevé, électrique à bien des
égards, le héros a cette fois les cheveux bien noirs et tout d'un
ado attardé. Un beau gosse grande gueule qui fait craquer les
filles, un mec cool qui ne pense qu'à lui.
Sauf
que dans le monde de DmC Devil May Cry , les démons ne sont jamais très loin .
Grimés en humains, ils règnent en maîtres sur la planète en contrôlant
l'information, la finance et en abrutissant au passage les humains avec
un contrôle sur la nourriture et les boissons énergétiques. Leur chef ne va pas tarder à courir après
le jeune Dante aux dents longues.
Dante
qui comme son frère Nephilim est le fils d'un démon et d'un ange , seuls
capables de battre les ennemis des limbes lors de combats de haute
volée, l'épée à la main le plus souvent. C'est d'ailleurs la grande
réussite de ce come-back, le jeu récompensant la grâce aérienne dans ces
affrontements à ne pas mettre devant tous les yeux. Déconseillé au
moins de 18 ans, le langage est en prime des plus verts. Une vulgarité
trop appuyée qui ne sauve donc pas un scénario trop faible malgré une
critique sociale cinglante. Sans oublier une esthétique un brin
repoussante. Échevelée à souhait, cette trash attitude emporte quand même
le morceau avec quelques moments épiques à vivre sur PS3, mais également
en version bande dessinée et manga, éditée chez Glénat.
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